Une affaire mettant en cause l’actuel vice-président Manuel Vicente, révélée par les médias portugais dès 2012, ressurgit aujourd’hui avec la fin de l’instruction menée par le parquet portugais. Quand il était le PDG de la compagnie nationale de pétrole et de gaz Sonangol, Manuel Vicente aurait suborné le procureur portugais Orlando Figueira pour qu’il classe deux enquêtes le visant. Il lui aurait versé 760 000 euros. Vicente est accusé de corruption active, blanchiment d’argent et falsification de document, a indiqué le parquet général de la République portugaise. Son avocat et le représentant pour ses affaires au Portugal ont également été mis en accusation. Le vice-président angolais nie toujours toute implication et ses avocats angolais s’étonnent du fait que leur client n’a jamais été entendu par la justice portugaise.