Dès le début du conflit, en prenant partie pour l’un des belligérants, les occidentaux ont voulu que s’installe le chaos avec leur slogan mortifère : « Assad doit partir ». Bachar al-Assad n’avait-il pas raison de parler des terroristes ?
Alors qu’une personne a été tuée aujourd’hui dans une explosion qui s’est produite devant le siège du Croissant-Rouge syrien (SARC) à Damas, personne n’ignore que le principal acteur des attentats en Syrie, c’est le groupuscule Al-Nusra (1), qui les revendique par ailleurs. Dans leur logique idiote, les Américains, entre poker menteur et menaces, ne savent plus réellement où aller. On vient d’apprendre que la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a rencontré jeudi 6 décembre à Dublin son homologue russe Sergueï Lavrov et l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi pour évoquer la situation dans ce pays. Pour quoi faire ?
Dans le même temps, la chaîne américaine NBC citant « des responsables américains » s’exprimant sous couvert d’anonymat – pourquoi ? -, indique que l’armée syrienne aurait chargé avec du gaz sarin des bombes destinées à être larguées par avion. À ce stade, les « bidons » chargés des précurseurs de ce neurotoxique mortel n’ont pas été fixés sous les ailes des appareils et le président syrien n’a pas donné l’ordre d’y recourir. La même daube. Mais, comment combattent-ils, eux, les terroristes ?
On a appris, hier, information qui n’est pas relayée par les médias français, que Washington vient d’inscrire l’organisation terroriste Al-Nusra dans la liste des organisations terroristes. C’est grâce aux soutiens occidentaux du terrorisme en Syrie qu’aujourd’hui, il sera impossible de mettre sur pied une vraie démocratie en Syrie d’autant plus que ces renégats wahhabo-salafistes veulent plutôt une théocratie religieuse.
Des rumeurs persistantes ajoutent que le président syrien Bachar al-Assad envisage de demander l’asile politique en Amérique latine pour lui-même, sa famille et ses collaborateurs s’il est un jour contraint de quitter Damas. Et pourtant, il avait lui-même indiqué qu’il mourra en Syrie. Mais, si Bachar tombe, et Morsi réussi à faire passer son décret dictatorial alors, le pays qui ne survivra pas, encerclé par des extrémistes, va être Israël à moins qu’il n’utilise du phosphore blanc et du gaz sarin pour arrêter la menace islamiste à ses frontières.
Il faut avouer que l’Occident, par cette inscription du groupuscule Al-Nusra sur la liste des organisations terroristes, navigue à vau-l’eau, perdu par la haine, le racisme et un manque criard de connaissance du terrain syrien. Dès le début du conflit, en prenant partie pour l’un des belligérants, il a voulu que s’installe le chaos avec son slogan mortifère : « Assad doit partir ». Bachar al-Assad n’avait-il pas raison de parler des terroristes ? Comme Kadhafi ou Saddam Hussein, ils reconnaîtront, à demi-mot, qu’ils avaient raison, même si la Libye et l’Irak ont disparu des radars de l’information « mainstream ».
(1) Le Jabhat al-Nusra, un mouvement djihadiste qui s’est prononcé contre la Coalition de l’opposition syrienne récemment formée à Doha, a revendiqué de nombreux attentats en Syrie.
Source : blog allainjules.com