Les Espagnols sont, comme d’autres pays européens, très préoccupés par l’afflux de leurs ressortissants en Syrie pour accomplir le djihad, la guerre sainte, contre l’armée de Bachar el-Assad.
Des responsables espagnols des services de renseignements étaient, il y a une semaine, en visite à Damas, où ils ont rencontré le général Ali Mamlouk, l’un des principaux dirigeants des services locaux.
Les Espagnols sont, comme d’autres pays européens, très préoccupés par l’afflux de leurs ressortissants en Syrie pour accomplir le djihad, la guerre sainte, contre l’armée de Bachar el-Assad.
Les services espagnols ont arrêté récemment un membre du Front al-Nosra, lié à Al Qaida, qui était en charge d’une filière de recrutement de jeunes désireux d’aller se battre en Syrie.
Ce n’est pas la première fois que les grandes oreilles de Madrid font le chemin de Damas, depuis que la révolte a été lancée contre le régime syrien, il y a bientôt trois ans.
Elles ont été suivies ces derniers mois par plusieurs services européens, les Allemands, les Italiens, un émissaire britannique et même par des Français. Les uns comme les autres aimeraient en savoir plus sur leurs ressortissants qui mènent la guerre, souvent aux côtés de groupes liés à Al Qaida (ceux qui sont arrêtés, les morts etc….).
Damas compte jouer sur la carte djihadiste pour convaincre les pays européens de renouer des contacts politiques avec Bachar el-Assad dans le cadre d’une lutte antiterroriste commune. Mais cette perspective est, jusqu’à maintenant, exclue aussi bien par Madrid, Berlin, Londres que bien sûr Paris.
Source : Blog L’Orient indiscret (Le Figaro)
https://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2014/01/syrie-les-espions-espagnols-a.html
Légende : L’attentat contre un train à Madrid, perpétré par Al-Qaïda après l’invasion de l’Irak en 2003 hante toujours les responsables espagnols de la lutte anti-terroriste