
– La rencontre au sommet entre les président Tebboune et Museveni. APS
L’Algérie et l’Ouganda s’accordent sur le soutien au droit des peuples à la liberté, à l’indépendance et à la décolonisation.
AA et APS
Dans le cadre de la nouvelle politique algérienne décidée par le président Abdelmadjid Tebboune depuis son accession au pouvoir et qui met le développement des relations multidimensionnelle avec l’Afrique au centre de ses priorités stratégiques, Alger devient une destination privilégiée des chefs d’états africains. Le président ougandais Yoweri Museveni vient ainsi d’être reçu en grande pompe à Alger où il a effectué, le 11 mars 2023, une visite d’Etat qui s’était conclue par une confirmation une convergence politique au niveau africain et international mais aussi par la signature une moisson d’accords de coopération économiques et techniques.

– Le président Tebboune accompagne le président ougandais Yoweri Museveni lors de la visite au Musée central de l’armée algérienne où il a eu des explications détaillées sur les différentes étapes historiques de l’Algérie et sa révolution de libération du colonialisme français. Peu avant, le Président ougandais s’était rendu au sanctuaire des Martyrs (Alger) où il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale. APS
Ainsi, les deux chefs d’état Tebboune et Museveni ont présidé dimanche au siège de la présidence de la République la cérémonie de signature de deux accords et cinq mémorandums d’entente dans plusieurs domaines de coopération bilatérale.
Ces accords et mémorandums d’entente concernent les domaines de l’Énergie, du Tourisme, de l’Agriculture, de la Santé animale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Entamée le 11 mars 2023, La visite d’Etat que vient d’effectuer le président ougandais Yoweri Museveni en Algérie intervient au moment où l’Algérie et l’Ouganda, deux pays miniers africains stratégiques, veulent renforcer leurs investissements mutuels dans divers secteurs.
L’objectif pour les deux gouvernements est de faciliter les investissements mutuels dans ces secteurs tout en permettant à l’Algérie de mettre en œuvre sa stratégie de rétablissement des relations cordiales avec le reste de l’Afrique. Pour le président Abdelmadjid Tebboune, il s’agit d’une orientation stratégique pour l’Algérie.

– Lors de sa visite d’Etat en Algérie, deux accords et cinq mémorandums d’entente ont été signés entre les deux pays couvrant les domaines de l’Énergie, du Tourisme, de l’Agriculture, de la Santé animale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Grand producteur de pétrole et de gaz en Afrique, l’Algérie possède une grande expérience dans la gestion des ressources énergétiques. En Ouganda, de nombreux nouveaux gisements miniers ont été annoncés ces dernières années. Alors que le pays entame cette année ses premières activités de forage pétrolier, il peut bénéficier de l’expérience de l’Algérie dans ce secteur.
Notons qu’en février 2023, l’Algérie a annoncé la mobilisation d’un milliard de dollars pour financer des projets de développement en Afrique comme première action concrète de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement créée en 2220. Il s’agit d’un projet phare du président de la république qui a été affirmé dès son élection pour souligner « la conviction de l’Algérie que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement ».

– Le président Museveni en visite au Centre de recherche nucléaire d’Alger.
Pendant sa visite, l’hôte de l’Algérie Yoweri Museveni a remercié le président Tebboune pour sa volonté affichée de contribuer à « la libération économique de l’Afrique » qui s’inscrit dans la continuité du rôle historique joué par l’Algérie dans « l’affranchissement des pays africains du joug colonial ».
Dans une déclaration à la presse depuis sa résidence à Alger, il a déclaré que l’Algérie « l’Algérie pourra, en travaillant avec l’Afrique de l’Est dont l’Ouganda fait partie, créer un groupe très puissant qui contribue au développement économique, au même titre de son soutien, jadis, à la lutte africaine contre le colonialisme ».
Yoweri Museveni a salué le rôle de l’Algérie au lendemain du recouvrement de sa souveraineté nationale pour la libération des États africains du joug colonial européen rappelant que l’Algérie avait assuré « l’entrainement de 250 mozambicains dont 48 ont été sélectionnés pour former le groupe ayant déclenché la guerre contre les portugais le 25 septembre 1964 et conduit à la défaite de cette force coloniale (…) Les Africains seront invincibles s’ils venaient à œuvrer ensemble et à défendre les causes justes des peuples africains ».