Les États-Unis comptent 20 millions de vétérans qui ont été engagés dans l’armée au cours d’un ou plusieurs conflits contemporains, dont 2 millions de femmes.
Une cinquantaine d’associations les représentent, mais peu défendent leurs intérêts. La majorité des vétérans (17,5millions) sont blancs, suivis des Afro-Américains (2,4 millions), des Asiatiques (265000), des « indigènes » indiens ou d’Alaska (157000) et des « indigènes d’Hawaï et des îles du Pacifique (28000). Plus d’1,2 millions n’ont aucune sécurité sociale, seuls 8,9 millions bénéficie du système de santé des vétérans, les autres devant payer des assurances privées. Environ 11% des sans abri américains sont des vétérans, majoritairement jeunes et afro-américains ou Latinos. Parmi les vétérans, 147000 ont combattu dans trois guerres ( les deux guerres mondiales et la guerre de Corée ), 211000, dans deux guerres (la guerre de Corée et le Vietnam), 837000 dans les deux guerres du Golfe. Aujourd’hui, l’armée américaine dispose d’1 550 000 actifs et réservistes mobilisés, et disposent de 75 bases militaires – contre 10 pour la Russie – et près de 600 « sites » dans le monde, sans compter ceux du Kosovo, du Koweït et du Qatar ou les bases secrètes ou « dissimulées » comme en Israël et en Arabie saoudite. Près de 20000 GI’s sont, aujourd’hui, déployés dans onze pays, dans le cadre de la « guerre au terrorisme ». Les États-Unis, une nation pacifiste ?