La crise syrienne va-t-elle aboutir à l’implosion du mouvement palestinien Hamas ? Tiraillé entre sa fidélité à Damas, qui lui avait donné un soutien multiforme, et sa nostalgie des origines et de ses sources idéologiques (Frères musulmans), le mouvement traverse l’une des phases les plus cruciales de son existence. C’est Khaled Mechaal, le chef du Hamas basé à Damas, qui représente le courant le plus intransigeant de la résistance contre l’occupation israélienne et qui a réussi à construire un partenariat stratégique entre la Syrie et le Hezbollah, qui a révélé indirectement la profondeur des dissensions ces deniers mois. Il a surpris tout le monde en déclarant qu’il ne souhaitait pas être candidat à sa propre succession à la tête du mouvement.
Ce n’est pas la question de la réconciliation en cours avec le Fatah de Mahmoud Abbas qui est à l’origine de cette déclaration, mais son refus de cautionner l’embrigadement du Hamas sous la bannière des Frères musulmans. Il avait jusqu’ici refusé toutes les pressions pour l’amener à quitter Damas pour Le Caire, Amman ou le Qatar, changement qui signifierait la fin du mouvement comme organisation de résistance. Son départ annoncé risque de faire voler en éclat l’unité du mouvement. Ainsi, après être parvenues à briser l’unité des Palestiniens (entre Fatah et Hamas), les monarchies du Golfe sont en train de réussir le coup de force de casser la résistance en la cantonnant dans son carcan islamiste. Sans aucune contrepartie d’Israël et des pays occidentaux.
Ce n’est pas la question de la réconciliation en cours avec le Fatah de Mahmoud Abbas qui est à l’origine de cette déclaration, mais son refus de cautionner l’embrigadement du Hamas sous la bannière des Frères musulmans. Il avait jusqu’ici refusé toutes les pressions pour l’amener à quitter Damas pour Le Caire, Amman ou le Qatar, changement qui signifierait la fin du mouvement comme organisation de résistance. Son départ annoncé risque de faire voler en éclat l’unité du mouvement. Ainsi, après être parvenues à briser l’unité des Palestiniens (entre Fatah et Hamas), les monarchies du Golfe sont en train de réussir le coup de force de casser la résistance en la cantonnant dans son carcan islamiste. Sans aucune contrepartie d’Israël et des pays occidentaux.