Un investissement de 200 millions de dollars pour un bâtiment de 100m de hauteur et de trente étages, au coeur d’Addis Abeba, dominant tous les autres bâtiments : c’est le cadeau de la Chine à l’Union africaine. Le nouveau siège livré clefs en main, meublé, prêt à l’emploi, de l’organisation continentale, inauguré le 28 janvier, a été construit par mille deux cents ouvrier chinois et éthiopiens qui se sont relayés depuis janvier 2009. Équipé de trois centres de conférence, de bureaux pouvant accueillir sept-cents personnes, d’un héliport et orné d’une statut de Kwame Nkrumah, le père de l’unité africaine, il héberge, pour la première fois, le 18ème sommet de l’Union africaine réuni les 28 et 29 janvier après avoir été inauguré la veille en grandes pompes.
Le 26 janvier, les ministres des Affaires étrangères qui devaient tenir leur première journée de Conseil des ministres avant l’ouverture du sommet des chefs d’États, ont pris leurs quartiers dans le nouveau siège. Le sommet devrait être animé par la lutte entre le président de la Commission sortant, Jean Ping, candidat à sa propre succession soutenu par les francophones, et sa rivale, la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et actuelle ministre de l’Intérieur, soutenue par les États d’Afrique australe. Il faudra, également, compter avec la candidature surprise de dernière heure du président du Nigéria, Goodluck Jonathan, à la présidence tournante annuelle de l’UA, poste qui doit être occupé par un État de l’Afrique de l’ouest selon les règles d’alternance établies. Si cette candidature était confirmée, le Nigéria viendrait faire concurrence au Bénin qui partait grand favori. En cas de victoire de l’Afrique du Sud, d’un côté, et du Nigéria, de l’autre, deux États dont les vues sont opposées, l’Union africaine pourrait connaître des graves problèmes de blocage.
Le 26 janvier, les ministres des Affaires étrangères qui devaient tenir leur première journée de Conseil des ministres avant l’ouverture du sommet des chefs d’États, ont pris leurs quartiers dans le nouveau siège. Le sommet devrait être animé par la lutte entre le président de la Commission sortant, Jean Ping, candidat à sa propre succession soutenu par les francophones, et sa rivale, la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères et actuelle ministre de l’Intérieur, soutenue par les États d’Afrique australe. Il faudra, également, compter avec la candidature surprise de dernière heure du président du Nigéria, Goodluck Jonathan, à la présidence tournante annuelle de l’UA, poste qui doit être occupé par un État de l’Afrique de l’ouest selon les règles d’alternance établies. Si cette candidature était confirmée, le Nigéria viendrait faire concurrence au Bénin qui partait grand favori. En cas de victoire de l’Afrique du Sud, d’un côté, et du Nigéria, de l’autre, deux États dont les vues sont opposées, l’Union africaine pourrait connaître des graves problèmes de blocage.