Alors que le bétonnage des Seychelles s’accélère, particulièrement sur l’île de Mahé, un hôtel seychellois de la première heure et à taille humaine s’engage avec détermination : il adapte sa structure aux normes écologiques et de développement durable. Après deux années de recherche et de programmation, l’hôtel L’Archipel, sur l’île de Praslin, créé par le Seychellois Louis d’Offay – l’une des familles fondatrices, il y a plusieurs siècles – a confirmé qu’il s’impliquait dans l’initiative « Go green » en mettant en place des solutions d’énergie renouvelable à impact positif sur l’environnement.
Le projet conduit avec Pace Seychelles, spécialisé sur les questions d’énergie et environnement, a débouché sur la mise en place d’une stratégie à court, moyen et long termes, déclinée autour du Contrôle des systèmes d’énergie (EMS, évaluation et contrôle de la consommation en énergie des chambres). L’installation de 244 panneaux solaires voltaïques permettra d’économiser 28 850 litres de fuel annuellement, dans un pays qui en est totalement dépendant, et de supprimer 76,8 tonnes de dioxyde de carbone par an, soit l’équivalent de la pollution de seize voitures en fonction permanente pendant un an. Toutes les chambres ont été équipées en ampoules à basse consommation, réduisant ainsi la consommation de 80 %. Dans un futur proche, l’ensemble de l’hôtel, jardins compris, en sera équipé.
Le poste « lessive » se verra imposer les règles de l’Innu-science biotechnology cleaning – green cleaning qui lui permettront de réduire dans les six mois 10 % de l’utilisation de produits chimiques. De même, la partie cuisine utilise déjà les technologies à l’ozone pour la vaisselle et le nettoyage qui permettent de réduire les éléments chimiques et l’énergie de plus de 50 %. Un exemple qui sera sûrement suivi par les hôteliers seychellois, dont Louis d’Offay est le représentant, à défaut de l’être par les géants étrangers qui ont poussé comme des champignons ces dernières années.