Bilan globalement positif pour la Sierra Leone, qui a organisé ses élections présidentielle, législatives, régionales et municipales le 17 novembre dernier. Le délai d’attente des résultats officiels, publiés le 26 novembre, faisait craindre des violences entre les partisans du président sortant, Ernest Bai Koroma, et ceux de son principal opposant, Julius Maada Bio, dont le parti a dénoncé plusieurs cas de fraude électorale. Cela n’a pas été le cas.Ernest Koroma a été réélu avec une avance très confortable sur son challenger, lequel a immédiatement reconnu sa défaite. Ces élections, les secondes depuis le retour de la paix civile en 2002, ont été surveillées de près par la communauté interafricaine et occidentale. Le chef de l’État réélu peut se prévaloir d’un bilan économique honorable : la découverte de pétrole offshore et la relance de la production de minerai de fer ont fait bondir le taux de croissance réel du PIB à plus de 26,5 % pour 2012. La vie politique sierra-léonaise reste cependant fortement influencée par les clivages culturels entre Temne et Limba du Nord (actuellement au pouvoir) et Mende du Sud et de l’Est.
Un bon point pour la Sierra Leone

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