En Turquie, près d’un quart de la population est alévie (entre 15 et 20 millions de citoyens). Mais officiellement, cette communauté n’existe pas.
Le régime laïc syrien est souvent accusé d’être un « régime confessionnel » aux mains de la « secte » des alaouites. Or, les postes clés du parti Baas au pouvoir, de l’armée arabe syrienne et des services de renseignement sont dominés par des Syriens de confession sunnite.
Le gouvernement syrien compte également une vingtaine de ministres sunnites sur un total de 31 ministres. Dans ce pays ravagé par la guerre et les massacres, druzes, alaouites, chrétiens, chiites et sunnites continuent à vivre en bonne intelligence malgré les provocations sanglantes des agents turcs, israéliens, qataris et surtout saoudiens.
En Turquie, près d’un quart de la population est alévie (entre 15 et 20 millions de citoyens). Mais officiellement, cette communauté n’existe pas.
Le nombre de ministres alévis en Turquie ? Zéro.
Pourtant, en Occident, le gouvernement turc n’est jamais taxé de « régime confessionnel ».
Au moment où l’Erdoganomania s’essouffle des suites du gigantesque scandale politico-financier qui a éclaté le 17 décembre dernier dans les rangs de son gouvernement, le quotidien Le Monde publie enfin un article éclairant sur l’attitude d’Ankara à l’égard de sa minorité alévie.
Pour lire l’article du Monde intitulé : « A Istanbul, la rancœur des alévis contre leur assimilation forcée » cliquer sur ce lien :
https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/26/a-istanbul-la-ranc-ur-des-alevis-contre-leur-assimilation-forcee_4340226_3214.html