Un « écart de langage », de la part du président tunisien ?
Après avoir traité dans une interview télévisée le prédicateur égyptien islamiste, en visite en Tunisie, et ses disciples de « microbes », le président provisoire Moncef Marzouki, sans doute rappelé à l’ordre par ses parrains d’Ennahdha, s’est rétracté et présenté ses excuses pour avoir utilisé le terme « microbe » dans son interview télévisée de mercredi 15 février. Sur la page Facebook de la présidence de la république, il exprime sa « fierté de toutes les composantes du peuple tunisien bien enraciné dans son identité arabo-islamique et ouvert sur les valeurs de la modernité et des Droits de l’Homme ».