Adnen Moncer, le porte-parole de la Présidence de la République tunisienne, a déclaré au quotidien tunisien Le Temps, que l’assemblée constituante a été sommée par le président intérimaire Moncef Marzouki, qui doit son poste au soutien d’Ennahdha, de promulguer une loi criminalisant la description des islamistes et des salafistes tunisiens par des extrémistes ou des terroristes.
Selon Marzouki, ces appellations ont été utilisées par Ben Ali pour troubler le peuple et par Bourguiba pour intimider les mouvements islamistes, ajoutant qu’il serait indigne d’utiliser ce genre de désignation.