Le ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouci, Rafik Ben Abdessalem, dit, également, Rafik Bouchleka, est soupçonné de malversations et d’adultère.
Dans le scandale présumé du « Sheratongate » (du nom de l’hôtel Sheraton-Tunis, situé au voisinage du Ministère des Affaires Étrangères : voir, à ce sujet, les Commentaires du Lien ci-dessous), Rafik Ben Abdessalem (dit, aussi, Rafik Abdessalem ; dit, également, Rafik Bouchleka) est soupçonné de malversations et d’adultère.
Mais, tout d’abord, qui est Rafik Ben Abdessalem ?
Il s’agit du Ministre Tunisien des Affaires Étrangères, Directeur du Centre des Études Stratégiques de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, avant sa nomination à la tête de la diplomatie tunisienne, gendre de Rached Ghannouchi, Guide Suprême-Président-Fondateur du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha au pouvoir, origine de son portefeuille ministériel. Ce n’est pas la première fois que Rafik Ben Abdessalem fait parler de lui ; voir à ce sujet mon Article intitulé » Une Chanson @ S.E. Rafik Ben Abdessalem, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères » paru sur le Lien :
https://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/201212/une-cha…
L’article contenu dans ce Lien est à lire avec ses Commentaires qui constituent sa mise à jour.
Dans ce contexte, il convient de rappeler que plusieurs Constituants-Cadres-Supérieurs d’Ennahdha, ainsi que sa branche salafiste, n’excluent pas la lapidation des personnes coupables d’adultère, supplice, soulignons-le, étranger au Coran.
En réponse à ces accusations, Rafik Ben Abdessalem « a souligné [entre autres] que pour des raisons professionnelles, il est contraint parfois de rester à une heure tardive au Ministère et se trouve dans l’obligation de passer la nuit dans cet hôtel vu qu’il est proche de son lieu de travail « , en reprenant sa rengaine habituelle : « [cette affaire vise] à salir le gouvernement à travers ma personne dans le cadre d’une campagne de diffamation contre les symboles de l’Etat ».
Quant à la » triagénaire » de la chambre voisine dont il a réglé la facture, il a déclaré à Mosaïque FM « qu’il s’agit tout simplement d’un membre de la famille » (plus précisément, sa « cousine germaine maternelle » !).
En premier lieu, il semble que son domicile, se trouvant au quartier des Manar, « est proche [aussi] de son lieu de travail » ; ensuite, il a montré qu’il est capable de coucher à même le sol, comme le certifie la Photo du Lien ci-dessus ; enfin, il ne faut pas oublier que sa nuitée, à lui, au Sheraton a été facturée (au contribuable) 516 TND, soit le salaire mensuel moyen des fonctionnaires, dont « sa cousine germaine maternelle » ! Et, pour ladite » triagénaire », je laisse la parole à « turki », un internaute, qui a écrit : « Moi, quand j’ai dit à mon épouse que j’allais dormir au Shératon avec ma cousine du coté de ma mère, elle a commencé à faire ses valises ! Allez comprendre pourquoi ? Peut-être parce qu’elle n’est pas nahdhaoui [nahdhaoui = partisan d’Ennahdha] ? Bon ok, j’épouserai une nahdhaouyia la prochaine fois ! Elles sont plus cool ».
Salah HORCHANI
URL de cet article 18803
https://www.legrandsoir.info/tunisie-feuilleton-du-sheratongate.html
2 janvier 2013