Chokri Belaïd avant son assassinat: « La violence politique en Tunisie est liée à la crise interne que traverse Ennahdha »
Chokri BELAÏD, figure emblématique de l’opposition de gauche tunisienne, critique hors normes d’Ennahdha (Parti Islamiste tunisien au pouvoir) et tribun hors pair, Avocat de formation âgé de 48 ans, Secrétaire Général du Parti des Patriotes Démocrates Unifiés (Front Populaire) a été assassiné, de plusieurs balles à bout portant, le mercredi 6 février 2013, à la sortie de son domicile.
Mardi 5 février 2013, Chokri BELAÏD a démontré, preuve à l’appui, lors d’un Débat qui a eu lieu en prime time sur Nessma TV , à consonances visionnaires, sonnant comme un testament politique, que « La violence politique en Tunisie est liée à la crise interne que traverse Ennahdha », en affirmant que le Communiqué Final de la réunion du Conseil de la Choura d’Ennahdha (l’équivalent du Comité Central), Communiqué rendu public le samedi 2 février 2013, « contient un feu vert officiel pour les agressions et les violences », du fait qu’il appelle à la libération des membres de la Ligue de Protection de la Révolution de Tataouine (un des deux bras armés d’Ennahdha, l’autre étant les Salafistes), accusés de l’assassinat de Lotfi NAGDH, Coordinateur Régional de Nida Tounès (Parti politique d’opposition) et Secrétaire Général de l’Union Régionale des Agriculteurs de Tataouine (ville du sud de la Tunisie) ; voir, à ce sujet, mon Article intitulé « À propos du crime de Tataouine : Les Islamistes tunisiens sont passés de l’Appel au Meurtre à l’assassinat de leurs opposants » paru sur le Lien :
https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-crime-de-tataouine-l…
Salah HORCHANI
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6 février 2013