Lors de sa visite à Abuja, la capitale nigériane, le 22 novembre dernier, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair a encouragé les Nigérians à lutter « de toute la force de leur imagination » contre l’extrémisme islamiste. Il voyageait en compagnie du nouvel archevêque de Canterbury, Justin Welby, dont c’était la soixante-dixième visite depuis 1978. « Comprendre et respecter les différentes confessions est un élément indispensable pour une paix durable », a déclaré Blair en ouverture de l’opération dont ils sont les promoteurs, l’« initiative pour le dialogue islamo-chrétien », organisée par la Fondation Tony-Blair pour la foi (Tony Blair Faith Foundation). « Les groupes comme Boko Haram ne peuvent agir que si l’environnement social leur est favorable, a-t-il constaté. Il faut les harceler, les repousser sans cesse. » Ainsi une population hostile à l’extrémisme peut-elle faire office de « contrepoids » et se révéler plus efficace que toute opération de répression. Aurait-il tiré des leçons des interventions américano-britanniques en Irak et en Afghanistan ?
Tony Blair en croisade au Nigeria

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