De façon inhabituelle, le Département d’Etat a qualifié les attaques des colons israéliens contre des Palestiniens en Cisjordanie de « terroristes ». Dans son rapport sur le terrorisme, le Congrès américain avait récemment mentionné « les attaques par des extrémistes israéliens contre les résidents palestiniens en Cisjordanie, leurs propriétés, lieux de travail et de culte. »
Une attaque en novembre 2011 contre le cimetière Mamilla, à Jérusalem, avait déjà été définie d' »incident terroriste », comme celle qui a suivi, en décembre, contre une mosquée de Jérusalem, lorsque des vandales avaient tagué en hébreu quatre tombeaux musulmans et les murs avec des graffitis du genre : « un bon Arabe est un Arabe mort ». Le 17 août, les Etats-unis ont condamné « dans les termes les plus forts », la bombe incendiaire qui a frappé un taxi palestinien en Cisjordanie.
Ils suivent ainsi les recommandations de plusieurs ONG américaines condamnant des actes qui ont augmenté de 144 % entre 2009 et 2011. Quant à modifier la politique américaine pro-israélienne, il y a un pas que Washington n’est pas prêt à franchir.