Dans son discours Obama, malgré ses précédentes déclarations, n’a promis aucune aide supplémentaire à l’opposition syrienne.
Leslie Gelb, ancien Président du Conseil des relations étrangères (Council of Foreign Affairs), analyse le dernier discours d’Obama à West Point.
Sa chronique comprend cette pépite sur la Syrie :
« Ceci peut surprendre bon nombre d’experts, mais des hauts fonctionnaires m’ont dit qu’Obama est en train de modifier son objectif et qu’il est maintenant prêt, dans une certaine mesure, à travailler avec Assad, ainsi qu’avec les rebelles modérés, contre les djihadistes que la Maison blanche considère désormais comme la vraie grande menace. Ces hauts fonctionnaires ont encore affirmé qu’ils s’attendent à ce que l’Arabie saoudite et les autres États du Golfe soutiennent cette nouvelle orientation. Nous espérons que cela est vrai. »
Amen.
Comme on le sait : aucun des rebelles syriens « modérées » n’est réellement modéré. Cela laisse le gouvernement syrien sous le Président Assad comme la seule partie avec qui il pourra travailler. La rumeur que Leslie Gelb répand ici sonne vrai, parce que dans son discours Obama, malgré ses précédentes déclarations, n’a promis aucune aide supplémentaire à l’opposition syrienne. Peut-être a-t-il reconnu que l’entraînement américain n’est pas vraiment nécessaire pour enseigner aux djihadistes « comment achever des soldats encore vivants après une embuscade ».
Traduit de l’anglais par Afrique Asie
Source : Moon of Alabama