Basé à Londres, l’Office syrien des droits de l’homme (OSDH) est la seule source d’information – et de propagande – utilisée par les médias et, plus grave, par l’Onu dans ses rapports. Il est dirigé par le Syrien Rami Abdul Rahman, propriétaire d’une boutique de vêtements, à partir d’une petite maison de Conventry attribuée par les autorités britanniques, où il vit depuis treize ans. L’OSDH est financé par l’Union européenne et, selon le New York Times – qui se réveille, mieux vaut tard que jamais ! – un « pays européen » qui refuse de donner son identité. Rami Abdul Rahman, de son vrai nom Osama Ali Suleima, a un accès permanent au Foreign and Commonwealth Office et à son secrétaire, William Hague. Selon le quotidien américain, « Abdul Rahman n’est pas un militant des droits de l’homme, mais un propagandiste payé pour ça ».
Selon Syriahr.org, il a pris le contrôle, en 2011, d’une autre association syrienne de Londres en changeant tous les mots de passe du système informatique et en s’autoproclamant président. Il est le seul membre de l’OSDH, malgré ses affirmations. Un agent de l’Occident, comme d’autres qui ont trouvé un refuge providentiel et des « facilités » à Washington ou Londres et abreuvent les officines occidentales d’informations taillées sur mesure. On peut citer Rafid al-Janabi, inventeur des armes chimiques irakiennes de destruction massive, ou le Dr Sliman Bouchuiguir, de Libye, auteur d’informations sur les atrocités du régime libyen, et qui s’en vante aujourd’hui.