
« Les Saoudiens offrent leur soutien sous toutes ses formes, a déclaré sous anonymat ce dissident. Jusqu’à présent, note James Hider, la FSA (Armée libre de Syrie) a été financée largement par des donateurs privés, dont beaucoup de la diaspora, ce qui leur a permis de s’approvisionner en armes légères sur le marché noir au Liban.
La source de James Hider a également révélé qu’après la réunion, la situation « devrait s’améliorer ». Le principal problème, selon le dissident, était de faire entrer les armes en Syrie. Pour régler le problème, l’opposition appelle la communauté internationale à imposer une zone d’exclusivité aérienne comme celle que l’Otan a mise en place en Libye, en mars. Elle appelle, également, la Turquie et la Jordanie à créer une zone tampon sur les frontières syrienne au nord et au sud.
Selon le dissident, il a vu les plans turcs concernant une telle zone qui permettrait aux armes de passer la frontière pour renforcer la résistance encore trop peu équipée. Ces plans prévoient, également, de lancer des raids aériens sur les bases syriennes et les stocks d’armes dans le cas d’une escalade de la situation. Avec le même argument que celui utilisé pour la Libye et brandi à la communauté internationale : il faut protéger les populations civiles des forces syriennes.
Le régime, selon lui, joue le jeu de l’attente, gagnant du temps jusque la FSA n’ait plus de munition. Néanmoins, dans les villes comme Homs et Deraa, dit-il, l’armée a été incapable de pénétrer dans certaines zones.
Le Qatar a joué un rôle important dans la fourniture d’armement et de conseillers aux rebelles libyens pour combattre le régime de Kadhafi, l’année dernière, soutenu massivement par les forces de l’Otan.