Le président américain s’est laissé emporter avant-hier en visionnant la vidéo de son protégé qui éviscérait un soldat de l’armée syrienne. Pour lui donc, le pouvoir entre les mains de ces gens et c’est la Syrie qui est finie, a-t-il laissé entendre.
Alors que tout va mal, que dis-je, très mal pour les terroristes sur le terrain en Syrie, on vient d’apprendre que le président américain Barack Obama n’a jamais cru en eux. Derrière les discours convenus, l’homme espérait en réalité une victoire rapide promise par… par, par, l’inévitable Qatar. L’émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, diplômé de l’Académie royale militaire de Sandhurst, en Angleterre, lui avait concocté un plan fumeux de la chute de Bachar al-Assad en… un mois. Excusez du peu.
Le plan fuligineux indiquait que le président Bachar al-Assad, un « homme sans courage et tigre de papier », allait quitter le pouvoir au premier attentat sanglant. Hélas, avec la même force, les mêmes osent dire qu’il s’accroche au pouvoir. En réalité, le Qatar lui-même avait été trompé par tous les premiers déserteurs de l’armée syrienne et autres hommes politiques qui le croyaient vraiment. Mal leur en a pris et aujourd’hui, le Qatar leur aurait coupé les vivres par dégoût.
Barack Obama a donc dit à ses collaborateurs que, la Turquie est un peu à l’origine de l’échec de l’ASL sur le terrain, parce qu’elle aurait favorisé le Front al-Nosra. Le président américain n’a pas précisé ce qui lui permettait d’accuser nommément la Turquie, définitivement un allié, certes, mais dirigé par un Gouvernement terroriste, différent de son peuple plutôt pacifique. Le président américain fait preuve de cynisme et, de même qu’il avait cru aux salmigondis de Nicolas Sarkozy le bourreau de Kadhafi, le peuple libyen étant relégué aux oubliettes, comme il le fait pour les Syriens.
En quête d’aléa, à la recherche d’un code secret pouvant les aider à gagner en Syrie, les Américains ne sont plus tendres avec l’opposition syrienne. Obama, le premier d’entre eux, accuse les opposants à Bachar al-Assad d’être des amateurs qui voguent dans le hasard, incapables de fédérer, et dont l’ambiguïté pose problème. L’équation mathématique et toutes les falsifications sont visiblement perdues dans l’absurde. Pour Obama encore, le combat de l’opposition syrienne n’est finalement que virtuel. Selon lui, ils promettent tout et son contraire.
Le président américain s’est laissé emporter avant-hier en visionnant la vidéo de son protégé qui éviscérait un soldat de l’armée syrienne. Pour lui donc, le pouvoir entre les mains de ces gens et c’est la Syrie qui est finie a-t-il laissé entendre.
Mais, n’est-ce pas le vrai but ? Est-il entrain de faire semblant cet hypocrite ? Toujours est-il que, sur le terrain, ses amis perdent, perdent encore et, la situation empire. Il ne leur reste que la violence gratuite, comme ces tirs de mortier qui ont atterri près de l’hôpital al-Rady dans le quartier Jaramana, à Damas, en ce début d’après-midi. Incapables de se battre à la royale, à Edlib, les combats entre l’armée arabe syrienne et les terroristes se sont terminés vers 13h heure de Syrie. Ceci a permis le déblocage de la route Edlib-Bab al-Hawa.
Source : allainjules.com