Le premier ministre mauricien, Navin Chandra Ramgoolam, a boycotté le sommet du Commonwealth qui se tenait au Sri Lanka du 15 au 17 novembre, comme, avant lui, les premiers ministres indien Manmohan Singh et canadien Stephen Harper. En cause : la violation des droits de l’homme durant les deux dernières années, notamment l’oppression de la communauté tamoule « où le génocide se poursuit », selon Menon Marday, le président de la Fédération des temples tamouls de Maurice qui avait lancé l’appel au boycott. Les Tamouls arrivés à Maurice au vxiiie siècle représentent environ 10 % de la population et un électorat influent. La guerre civile au Sri Lanka de 1983 à 2009, provoquée par la revendication tamoule d’un État indépendant, le Tamil Eelam, et la lutte menée par les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) auraient fait près de 100 000 morts. L’armée sri lankaise est accusée d’avoir tué 40 000 personnes à la fin du conflit. La demande d’enquête demandée par Maurice s’est toujours heurtée à un refus.
Sri Lanka : la colère de Ramboolam
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