En 2019 Kamel Daoud a été condamné par la justice d’Oran, en appel, pour avoir frappé son ex-épouse. Pas un mot dans les journaux français de qualité.
Le site français Oumma.com, de grande qualité, qui informe et lutte aussi bien sûr contre l’islamophobie a, il y a plusieurs mois, rapporté une information de premier plan qui n’a pas eu la chance de prospérer. Il faut dire que Kamel Daoud, le corps du délit, est un ami de BHL et de Macron, sorte de « conseiller Maghreb » de l’ombre .
Ainsi notre néo Albert Camus a été condamné à Oran pour avoir frappé son ex-femme. Il se serait alors conduit comme ces « Arabes » qu’il dénonce ? Incroyable. Le Prix Goncourt qu’il s’apprête à recevoir va effacer tous ces petits avatars. Voici ce que nous disait Oumma.com lors de sa révélation en France :
« Erigé en intellectuel éclairé dans les salons feutrés du parisianisme, l’auteur et chroniqueur algérien Kamel Daoud, ce grand donneur de leçons et défenseur de la dignité de la femme… musulmane, s’avère être beaucoup moins soucieux de l’intégrité physique et morale de la gent féminine dans l’intimité de son foyer… Qui l’eût cru ?! »
Le masque de ce parangon de vertu semble s’être fissuré de toutes parts. Celui, à qui les médias sous influence offraient complaisamment une tribune pour alimenter les préjugés antimusulmans déjà très largement répandus, a été condamné par le tribunal d’Oran à trois mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires à l’encontre de son ex-épouse, dénommée L.H.N. Une peine assortie d’une amende de 20 000 Dinars Algériens. Ce sont nos confrères du site https://www.24hdz.dz qui a le premier rapporté l’information, et publié les actes de procédure et la décision de la justice.
Absent de la première audience l’essayiste a fait appel pour être, finalement condamné, le 8 décembre 2019, par contumace, à un an de prison ferme et à une amende de 1800 dinars.
Désormais Daoud peut se livrer à la défense de l’horrible condition de femmes en Algérie. Tout en étant sélectionné pour le dernier carré du Prix Goncourt.
Par Jacques-Marie Bourget
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