L’IS s’est montrée, également, préoccupée par « les violations répétées des droits de l’Homme » au Sahara sous contrôle marocain. Mieux encore, elle a tenu à rappeler qu’elle considère le Sahara, et ce conformément aux résolutions des Nations Unies, comme « un cas de décolonisation ».
Sur le dossier du Sahara, la diplomatie partisane a montré, une nouvelle fois, ses limites. L’USFP en un exemple. Faute de leaders charismatiques de la stature de Abderrahman Youssoufi, le parti de la Rose est sorti bredouille de la réunion de l’International socialiste au Portugal, totalement acquise au Polisario.
Le nouvel USFP de Driss Lachgar vient de subir sa première défaite sur la scène internationale La déclaration finale de la réunion de l’Internationale socialiste, les 4 et 5 février à Cascais, sur le thème « les développements dans le monde arabe » a une nouvelle fois insisté sur « son plein soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et exige la mise en œuvre urgente de toutes les résolutions de l’ONU et de l’Union Africaine garantissant ce droit ».
L’IS s’est montrée, également, préoccupée par « les violations répétées des droits de l’Homme » au Sahara sous contrôle marocain. Mieux encore, elle a tenu à rappeler qu’elle considère le Sahara, et ce conformément aux résolutions des Nations Unies, comme « un cas de décolonisation ».
L’organisation, parfaitement en phase avec les demandes du Polisario mais aussi celles de l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara, Christopher Ross, exige « l’ouverture du territoire aux observateurs indépendants, les ONG et les médias ».
Elle s’est dite inquiète de la «dégradation de la situation des droits de l’homme », entendez dans les provinces du sud. Et de souligner que « l’Internationale Socialiste convient d’envoyer une mission dans l’esprit de la proposition du Comité méditerranée de l’IS ». Une annonce qui n’est guère nouvelle. En effet, juin 2011, lors de sa réunion à Madrid, l’IS a convenu d’effectuer des déplacements à Rabat et Alger en vue de rapprocher les « positions les positions » des parties du conflit du Sahara, sans qu’elle ait parvenu à les concrétiser.
Aucune rencontre entre le Polisario et l’USFP
A Cascais, le Polisario était représenté par Mohamed Sidati, considéré comme « ministre délégué » chargé de l’Europe et de son chef de sa mission au Portugal. En revanche la forte délégation, juste en nombre, de l’USFP était conduite par Habib Malki, le président de la commission administrative du parti de la rose, et comprenant des députés et des membres du bureau politique.
Contrairement à la session de l’année dernière de l’IS, juin dernier à Madrid, il n’y a pas eu de rencontre officieuse entre la délégation de l’USFP et celle du Polisario. Depuis 2008, les amis de Mohamed Abdelaziz siègent à l’Internationale socialiste en tant que membre observateur.
yabiladi.com
08.02.2013