Les eaux usées et la pluie ont inondé tout Liberty. Les habitants appellent à retourner à Achraf.
Les fortes pluies ininterrompues et les eaux usées ont recouvert tout le sol de Liberty rendant impossible de se déplacer dans le camp. Les égouts ont débordé polluant l’ensemble du camp et exposant les habitants à diverses maladies et infections.
La montée des eaux de pluie dans le camp et le débordement des égouts sont dus à deux facteurs :
Tout d’abord, l’état hors d’usage de l’infrastructure et son inefficacité que les habitants avaient fait remarquer dès le premier jour aux autorités onusiennes et au représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU (RSSG), et qu’ils ont réitéré à maintes reprises. Cependant aucune des promesses écrites et orales de Martin Kobler n’ont été tenues.
Kobler avait dit dans un communiqué le 31 janvier que le camp Liberty était conforme aux normes humanitaires et que son infrastructure était adéquate permettant aux habitants d’Achraf d’y vivre. Il s’agissait d’un énorme mensonge utilisé pour expulser de force les habitants d’Achraf.
Deuxièmement, les T-Walls (murs de béton en forme de T) élevés entourant le camp pour faire de Liberty une prison empêche l’eau de pluie de s’écouler en la laissant stagner dans le camp.
Le gouvernement irakien n’a pas autorisé le transfert des véhicules utilitaires rendant ainsi absolument impossible l’évacuation de l’eau, ainsi que tout déplacement dans le camp, puisqu’il a aussi interdit le transfert des automobiles.
Il s’agit des conditions climatiques et de l’état de l’infrastructure à Liberty, tandis que les habitants n’ont été autorisés à transférer que quelques chauffages électriques et groupes électrogènes à Liberty. Cela rend les conditions de vie encore plus dures.
Les habitants de Liberty protestent avec véhémence contre leur expulsion forcée et demandent leur retour immédiat à Achraf car les problèmes fondamentaux de l’infrastructure de Liberty rendent le camp absolument inhabitable.
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU à agir immédiatement pour transférer les habitants à Achraf afin d’éviter des maladies et pour améliorer les conditions de vie des habitants comme le souligne le communiqué du 13 décembre du HCR.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne