Après l’attaque subie en 2010 par le groupe français Areva sur le site d’uranium nigérien d’Arlit qu’il exploite, c’est au tour de celui de Bakouma, dans le sud-est de la République centrafricaine, d’essuyer des tirs de groupes armés non encore formellement identifiés. Si, dans les deux cas, des dispositifs militaires de surveillance ont été renforcés, la récurrence des attaques et le ressentiment croissant des populations des zones d’exploitation, qui craignent pour leur sécurité et ne bénéficient pas des retombées de l’activité, semblent installer durablement le groupe français dans la ligne de mire des groupes armés et des mouvements d’obédiences diverses.
Niger, Centrafrique : Areva non grata

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