Le coup de gueule de Hakim Laâlam contre ceux qui veulent mettre l’Algérie à feu et à sang. Pour les manipulateurs du Hirak « Aimer son pays, écrit-il dans son billet du 31 octobre 2020, ce n’est pas travailler en sergents, au garde-à-vous devant les officiers traitants de la NED* ou des Frères musulmans, ou des deux à la fois, c’est-à-dire au service d’Al-Qaida-Labo.Inc.Corporation ! »

– Réda Belhadjoudja alias Hakim Laâlam est l’un des plus audacieux chroniqueurs algériens. Anti-langue de bois, il anime une chronique très suivie dans Le Soir d’Algérie. Patriote insoumis, il embrasse tous les sujets qui fâchent avec humour et un style caustique sans égal. Il n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les intégristes et terroristes qui avaient ensanglanté l’Algérie tout comme les pseudo démocrates, financés par l’étranger, qui pactisent avec eux.
Par Hakim Laâlam
C’est officiel ! Tebboune va arrêter. De fumer !
L’épisode non encore clôt de l’hospitalisation de Tebboune en Allemagne aura réveillé les «dormants» de la NED ! On les croit hors champ. Ils sont juste dans les champs marécageux, rats attendant de revenir flairer les poubelles en périphérie des villes. Et c’est là, où j’ai pu – j’ai encore une fois pu – mesurer la haine qu’ils portent à l’Algérie. Mon pays, ma contrée où je réside, je le critique à satiété. Tous les jours. Parce que ne pas le critiquer, c’est déjà un peu le détester. Mais critiquer son pays, lui dire son amour intransigeant — les meilleurs amours sont toujours intransigeants — ce n’est pas lui souhaiter de tomber entre les mains du Yalta 2 qui se prépare. Qui est préparé dans les tuyaux et qui prévoit de faire de la Dézédie le centuple de la Libye aujourd’hui explosée, éclatée et réduite en cendres. Déjà, les appels à poils et à vapeur ont fusé pour faire «re-hirakiser» les foules, comme par «hasard» dès l’avion médicalisé ayant mis quelques miles entre lui et le tarmac d’Alger. Oui au Hirak ! Non au génocide sanitaire ! Les planqués de Paris, de Londres et de Montréal, à distance raisonnable, loin des postillons et des projections virusées sifflent par Wi-Fi l’ébranlement des cortèges ici, en Algérie. Et se foutent royalement ensuite de savoir que nos hôpitaux se retrouvent quinze jours après engorgés de ces cohortes inconscientes, jetées en pâture au Covid ! Mon pays, je l’aime. Je ne le regarde pas de l’autre rive. Tous les matins, j’y ouvre les yeux. Non pas que j’en tire gloriole. Non ! D’autres de mes compatriotes vivent leur exil forcé en toute responsabilité. Honorablement. Sans vouloir tous les samedis ou dimanches, plonger leur terre dans le chaos. Aimer son pays, ce n’est pas travailler en sergents, au garde-à-vous devant les officiers traitants de la NED ou des Frères musulmans, ou des deux à la fois, c’est-à-dire au service d’Al-Qaida-Labo.Inc.Corporation ! Aimer son pays, c’est lui dire ce qui va. Mais ce qui ne va pas aussi et surtout. Les yeux dans les yeux. Et pas les yeux dans les poches des Navy-SEALs de la «démocratie» ! Désolé ! Mais Tebboune est malade. Et je ne peux m’en réjouir ! Sauf à tout vouloir vampiriser. Bon, mauvais ou insignifiant Président, je le lui dirais une fois qu’il sera revenu ici. Les yeux dans les yeux. Pas l’arme pointée sur son ambulance. Surtout pas une arme payée et parachutée par la NED ou par le «Bureau des Légendes».

– Les éléments du FIS dissous veulent détourner le hirak avec la complicité de certains ténors pseudo-démocrates financés par la NED américaine ! . PPAgency
Comme il s’en parachutait en Syrie, en paquets cadeaux dans les caches et maquis de ces «si beaux et si valeureux combattants de Djabhat Enosra» !
Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Le Soir d’Algérie
https://www.lesoirdalgerie.com/pousse-avec-eux/ned-emmouk-50558
*National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est l’une des organisations dites d’exportation de la démocratie. Elle a participé au financement des « révolutions de couleurs » ou assimilées (printemps arabes, certaines personnalités du Hirak algérien…).