Le général Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre, traite de « grands criminels » tous ceux qui s’en prennent à l’armée libanaise et couvrent, directement ou indirectement, les groupes takfiristes.
Le général « rebelle » Michel Aoun ne décolère pas contre les médias, les hommes politiques et certains imams sunnites qui mettent à pied d’égalité l’armée libanaise et les groupes terroristes. Pour lui, « les takfiristes et ceux qui incitent contre une confession sont de grands criminels, qu’ils soient des députés, des ministres ou des hommes de religion. Je défie toutes les armées du monde de mener une opération aussi propre que celle de l’armée libanaise à Abra. La mosquée Bilal ben Rabah à Abra était truffée d’armes, et pourtant elle n’a subi aucun dommage. Aucun habitant civil du quartier n’a été atteint. Ce sont les soldats de l’armée qui sont morts alors qu’ils transportaient les blessés vers des lieux plus sûrs. Nous entendons parler de réunions à Saïda et à Tripoli et de campagnes visant à accuser l’armée de trahison, mais le commandement de l’armée a mené de lui-même une enquête sur les contrevenants militaires, sans avoir besoin qu’on le lui demande. Ahmad al-Assir passait son temps à insulter Hassan Nasrallah, Nabih Berry et moi-même. Pourquoi veulent-ils donc en faire un saint? Il est responsable de l’assassinat des militaires à Abra et l’opération de l’armée a sauvé le Liban d’une guerre civile. Les martyrs de l’armée et les partisans tués d’Ahmad al-Assir doivent-ils être mis au même plan. C’est de l’indécence! Ils s’opposent à tout. Étaient-ils avec l’armée au Akkar, à Ersal et au cours des autres attaques contre la troupe? Non bien sûr. Au contraire, ils ont encouragé ces attaques. »
10 juillet 2013
Médiarama