Combattre toute forme de normalisation des relations avec un Etat qui n’est pas normal, puisqu’il occupe un autre pays, la Palestine.
La mobilisation contre la programmation d’un film israélien à la cinémathèque de Tanger a été payante. Le film ( « Sharqiya », du cinéaste israélien Ami Livne) a été déprogrammé. Ce n’est pas le cinéaste que les militants marocains visaient, mais bien la volonté du gouvernement marocain de collaborer avec lsraël, en injectant progressivement des manifestations destinées à « normaliser » cette collaboration avec l’occupant israélien.
« Différentes associations pro palestinienne et notamment la campagne Bds (boycott désinvestissement et sanction) s’étaient mobilisées pour dénoncer cette programmation qui s’apparente a une amorce de normalisation culturelle. Un sit in le 14 et 15 juillet devant le cinéma avait été programmé. », rappelle BDS Casablanca dans un communiqué.
« Après le festival des danseuses de Marrakech, Bds Maroc se réjouit de la réussite de ses actions et réitère sa détermination à combattre toute forme de normalisation des relations avec un Etat qui n’est pas normal ».
CAPJPO-EuroPalestine
6 juillet 2012