Prévu pour le 8 mai, puis reporté au 24 juillet, le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar pourrait avoir lieu finalement au mois d’août, mais rien n’est encore certain. Les raisons de cette nouvelle panne de la machine ? Des candidatures contestées par la communauté internationale, impliquée dans l’organisation d’un scrutin qui devrait marquer un nouveau départ pour la démocratie, le refus de démissionner d’Andry Rajoelina, qui gouverne depuis 2009 sans avoir été élu et qui a déposé sa candidature hors délai – alors qu’il avait promis de ne pas se présenter –, le non-respect par le gouvernement des décisions de la Commission électorale et des Nations unies concernant le calendrier électoral… Un collectif rassemblant vingt et un des quarante et un candidats à la présidentielle a décidé de ne plus assister aux réunions de préparation du scrutin si les trois candidats contestés (Rajoelina, Lalao Ravoalomanana, Didier Ratsiraka) ne se retiraient pas, a indiqué l’un d’eux le 21 juin. En attendant une sortie de cette impasse, l’Afrique du Sud, en charge des bulletins uniques, a suspendu leur impression.
Madagascar : présidentielle reportée
