Le comité ministériel de l’ Organe de la Troïka (MCO Troïka) (Afrique du Sud, Zambie et Tanzanie) mise en place par la SADCC (Communaué de développement pour l’Afrique australe) a tenu une réunion d’urgence, à Pretoria, provoquée par les récents développements politiques et sécuritaires à Madagascar. Assistaient également à cette réunion, les représentants du président de transition, du Premier ministre adjoint, du président du Parlement de transition, des Mouvances Zafy et Ravalomanana. Cette réunion s’est tenue dans le contexte de l’application de la feuille de route de la SADCC visant à mettre fin à la crise à Madagascar et suite au refus opposé à l’ancien président Ravalomanana, le 21 janvier dernier, de revenir dans son pays. L’avion qui ramenait l’ancien président malgache avait, en effet, dû faire demi tour, l’atterrissage lui ayant été interdit par les autorités du pays. Ses représentants avaient aussitôt dénoncé une « violation de la feuille de route », accord qui avait été signé par tous les groupes politiques malgaches qui incluait le retour des exilés. Suite à cet accord, certaines personnalités de la Mouvance Ravalomanana avaient pris des fonctions au gouvernement et au Parlement de transition qu’ils menacent de quitter. Marc Ravalomanana a accusé le président de la Transition, Andry Rajoelina, qui l’avait renversé en mars 2009, de ne pas avoir « la volonté politique de résoudre la crise à Madagascar, comme le monde peut en être témoin. »
Le MCO Troïka a réaffirmé que la feuille de route était le seul mécanisme de résolution de la crise actuel et qui doit conduire à la tenue d’élections « libres, crédibles et transparentes ». Elle a « imploré » toutes les parties signataires à ne pas s’engager dans des décisions et des activités visant à provoquer des divisions et qui porteraient atteinte au processus mis en place par la SADCC. Elle a également demandé que soit voté en priorité, avant le 29 février 2012, une loi d’amnistie pour faciliter « le retour inconditionnel des dirigeants politiques en exil ». Dans de sens, elle a invité les autorités intérimaires à garantir la sécurité de tous les exilés après leur retour au pays.
Le MCO Troïka a réaffirmé que la feuille de route était le seul mécanisme de résolution de la crise actuel et qui doit conduire à la tenue d’élections « libres, crédibles et transparentes ». Elle a « imploré » toutes les parties signataires à ne pas s’engager dans des décisions et des activités visant à provoquer des divisions et qui porteraient atteinte au processus mis en place par la SADCC. Elle a également demandé que soit voté en priorité, avant le 29 février 2012, une loi d’amnistie pour faciliter « le retour inconditionnel des dirigeants politiques en exil ». Dans de sens, elle a invité les autorités intérimaires à garantir la sécurité de tous les exilés après leur retour au pays.