Une vague d’intoxications à l’alcool frelaté a fait 51 morts et 378 cas d’empoisonnement depuis samedi à Tripoli, selon un nouveau bilan du ministère libyen de la Santé publié.
Il n’y a pas de crime parfait, puisque l’assassin revient toujours sur le lieu de son crime. On le voit bien dans cette grande machination, cette grande arnaque, cette grosse falsification nommée « printemps arabe ». L’expression la plus appropriée aujourd’hui étant plutôt « printemps salafiste » avec ce flirt incestueux de l’Occident qui permet uniquement mais surtout essentiellement au salafisme d’hériter du pouvoir.
En Libye, l’assassin revient avec l’alcool. Sous le frère Guide Mouammar Kadhafi, la vente et la consommation d’alcool étaient interdites. L’alcool de contrebande semble alimenter le marché noir. Qui peut être derrière tout ça ? Les adeptes de Mammon qui ont fait la guerre à la Libye ? Hélas, on vient d’apprendre qu’une vague d’intoxications à l’alcool frelaté a fait 51 morts et 378 cas d’empoisonnement depuis samedi à Tripoli, selon un nouveau bilan du ministère libyen de la Santé publié lundi.
Selon l’AFP et après avoir vérifié par notre contact libyen, il est certain que le ministère a indiqué que 38 personnes étaient mortes dans les hôpitaux de Tripoli après avoir consommé de l’alcool frelaté contenant du méthanol, ajoutant que 13 autres personnes, que leurs familles ont préféré évacuer vers la Tunisie voisine, avaient trouvé la mort au cours du trajet. Pour seule réaction, les autorités ont appelé les Libyens à arrêter de consommer de l’alcool. Très drôle tout ça.
C’est avec consternation que nous avons aussi appris la mort d’Ezzat Hakim Attallah, un chrétien copte égyptien détenu par les services de sécurité libyens à Benghazi (est). C’est Naguib Guebraïl, avocat de confession copte spécialisé dans la défense de cette communauté et qui dirige une ONG, l’Union égyptienne pour les droits de l’Homme qui a fait cette révélation.
Souvenez-vous, nous vous parlions d’une cinquantaine de chrétiens égyptiens soupçonnés de prosélytisme avaient été arrêtés à Benghazi au début du mois. Leur tort, être en possession de… bibles. Ces ouvrages, encourageraient la conversion au christianisme, et montrent des images du Christ. Fait étonnant, puisqu’ils sont chrétiens, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, n’a jamais daigné s’occuper de ses concitoyens emprisonnés illicitement en Libye, la soi-disant communauté internationale non plus. Ont-ils peur de se déjuger après avoir fait assassiner Mouammar Kadhafi ?
Preuve en est, si besoin était, que seul l’assassinat de Mouammar Kadhafi était au cœur du conflit libyen. Le reste, « révolution », « printemps arabe » et tutti quanti, ne sont que de la littérature pour Bisounours.
Source : allainjules.com