Le porte-parole du Tribunal spécial pour le Liban, Marten Youssef, a déclaré que, début 2014, des révélations sensationnelles seront faites, des témoins très importants et inattendus appelés à la barre et des preuves tangibles apportées au procès des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Si tel est le cas pourquoi donc avoir attendu des années avant que ce tribunal très spécial ne démarre ses séances ? Va-t-on accuser encore une fois l’Iran et la Syrie d’être les responsables de cet assassinat ? Jusqu’ici, les divers enquêteurs qui se sont succédé à la tête des différentes commissions d’enquêtes et les rapports qu’ils avaient publiés ressemblaient plus à des rapports politique et à une revue de presse qu’à une véritable investigation à charge et à décharge. Les déclarations de ce porte-parole du TSL sonnent creux. Plutôt que de les claironner devant la presse, il serait plus inspirer de communiquer à la défense les informations nécessaires à leur plaidoirie.
Liban : Les pétards mouillés du TSL
