Depuis la chute de l’Union soviétique, de nombreux citoyens américains originaires d’ex-pays communistes, sont revenus dans leur « patrie » pour occuper des postes au plus haut niveau, élus ou parachutés. Nombre d’entre eux, néoconservateurs de plus ou moins longue date, ont un passé politique lié à la CIA ou à des agences d’État américaines actives à l’étranger, avec l’appui de l’Europe.
La stratégie de « changement de régime » mise en place par les Néoconservateurs depuis Reagan, soutenue aujourd’hui par des Démocrates « libéraux » de droite, comme Hillary Clinton, a réussi à déstabiliser, entre autres, la Serbie (2000), la Géorgie (2003), l’Ukraine (2004) et le Kirghizstan (2005). Cela est particulièrement vrai pour l’Ukraine où la présence de ces « pions » a été déterminante dans le développement de la situation politique depuis sa sortie du giron soviétique, en 1991, – « Révolution Orange » ou manifestations de la place Maïdan (février 2014) qui ont mené au coup d’État qui a renversé le président élu en 2010, Viktor Ianoukovytch, et au conflit armé en Ukraine.
Natalie Jaresko a été parachutée, le 2 décembre 2014, à son arrivée à Kiev, au poste de ministre des Finances de l’Ukraine. Née à Chicago, Chef de la Section économique à l’ambassade américaine, à Kiev, de 1992 à 1995, après la chute de l’Union soviétique, elle a, également, travaillé au Département d’État. Co-fondatrice et directrice générale du fonds d’investissement Horizon Capital, elle a abandonné la nationalité américaine – contrainte et forcée – pour pouvoir servir en Ukraine, selon la loi des États-Unis. La nationalité ukrainienne lui a été attribuée par le président Petro Poroshenko, pour lui permettre, dès son arrivée, de prendre son nouveau poste au sein du gouvernement du Premier ministre Arseniy Yatsenyuk,.
ArseniyYatsenyuk, nommé au poste de Premier ministre le 26 février 2014, immédiatement après le « coup de Maïden » est un jeune loup ukrainien pro-Europe et États-Unis, né en 1974, proche de Ioulia Tymochenko et des milieux d’affaires et de la finance ukrainiens et internationaux, dirigeant fondateur du très conservateur et nationaliste Fatherland Party, Front pour le changement. En 2014, il a déjà un long parcours politique très actif. Il fut nommé, en 2007 ministre des Affaires étrangères (il avait 34 ans), après avoir été gouverneur de la Banque nationale (2004-2005), et ministre de l’Economie (2005-2006). Une partie de sa famille vit à Santa Barbara. C’est le poulain des néoconservateurs (néocons) américains comme la secrétaire d’État adjointe pour les Affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland et l’homme, en Ukraine, du multi-milliardaire américain George Soros, d’origine hongroise, célèbre pour ses « coups » financiers (le « tombeur de la Banque d’Angleterre », 1992 ) et son engagement dans le financement des groupes dissidents anti-communistes dans les ex-« pays de l’Est », en général, en Ukraine en particulier, avec l’appui de son organisation Open Society Foundations.
Accusé d’avoir appartenu à l’Église de Scientologie, dont on connaît les liens avec la CIA, Ytsenyuk a été dirigeant de l’ Aval Bank, quatrième banque du pays appartenant à la secte. Au plan régional, c’est lui qui a personnellement, déclenché le conflit en Crimée, avec l’aval de la Maison Blanche et de l’Union européenne, en donnant l’ordre à son ministre de la Défense d’ « entrer dans la phase militaire ». Est-ce un hasard ? Il avait été ministre de l’Économie de Crimée entre septembre 2001 à novembre 2003, puis vice-gouverneur de Crimée de mars à septembre 2005, avant de devenir ministre de l’Économie, de négocier l’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation mondiale du Commerce, et, surtout, de devenir président de la commission Ukraine-Europe, visant à l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne, source du conflit. Sa première visite à l’étranger, immédiatement après le coup d’État et sa nomination aux fonctions de Premier ministre, fut réservée à Barack Obama, le 14 mars 2014. Le président américain a, à l’occasion, clairement rendu hommage aux putschistes ukrainiens, exprimé son soutien à leur stratégie anti-russe, et donné son aval au déclenchement de la guerre.
Revenons à Natalie Jaresko, parachutée, donc, depuis la Maison Blanche, aux côtés de Yatsenyuk. Les batailles juridiques avec son ex-mari, Igor Figlus, portant sur des contentieux financiers liés à leur divorce, ont levé le voile sur leur connexion avec la CIA et autres agences américaines de déstabilisation. Figlus a dirigé la Chambre de commerce américaine en Ukraine. Ils géraient, par ailleurs, ensemble le fonds d’investissement Horizon Capital, basé à Kiev depuis vingt ans, grâce à un prêt de 150 millions de dollars – partie visible de l’iceberg – de l’agence américaine USAID (Agency for International Development). Horizon Capital gérait l’Emerging Europe Growth Fund (le Fonds pour l’émergence de la croissance en Europe), un groupe accusé de délit d’initié par les services ukrainiens de sécurité avant le coup d’État. Natalie Jaresko dirigeait, aussi, la branche d’Horizon Capital, Western NIS Enterprise Fund (WNISEF), fonds financé, également, par l’USAID, qui transférait les dollars américains à des mouvements « pro-démocratie » en Ukraine, Moldavie, et Biélorussie, entre autres, et a blanchi la plus grosse part des 5 milliards d’aide américaine qui ont servi à financer le coup d’État de la Place Maidan à Kiev, prélude à la guerre.
L’arrivée de Natalie Jaresko à Kiev a été suivie, fin 2014, par celle de Ron Glensor, nommé, après consultation du Département américain de la Justice, conseiller officiel de la police ukrainienne au sein du ministère de l’Intérieur. Glensor, fraichement retraité, a été et est un membre très actif du Département d’État américain dans le cadre du Programme international de formation sur les enquêtes criminelles (ICITAP) et fut membre du Police Executive Research Forum (PERF) à Washington DC. Il avait déjà travaillé avec les milices ukrainiennes dans le cadre d’ICITAP.
ICITAP a été accusé d’utiliser la CIA pour recruter des agents parmi les cadres de police étrangers. En août 1999, on pouvait lire dans le magazine The Progressive que « Janice Stromsen, employée du Département de la Justice, également directrice d’ICITA, s’est opposée à la reprise du programme par des éléments de la CIA ». En février 1999, Janice Stromsen fut démise de ses fonctions après être intervenue auprès de l’inspecteur général du Département de la Justice. Principalement sous-traité par un partenaire favori de la CIA, Science Applications International Corporation (SAIC), ICITAP servait de couverture à la CIA pour infiltrer les structures de police dans le monde. Après avoir, dans un premier temps, informé sur les opérations d’ICITAP liées au renseignement, Janice Stromsen fut contactée par un autre employé d’ICITAP, Martin « Mick » Andersen, qui accusait les agences non liées au Département de la Justice, d’être engagées dans des « activités illégales » en Haïti. Charles Allen qui travaillait pour le département de la police du Texas et fut assigné à ICITAP en 1995, a révélé que la CIA contactait des étudiants étrangers participant à ses programmes de formation sur leur temps libre pour des sessions d’entraînement ICITAP utilisées comme une source de recrutement d’agents de renseignements américains.
D’autres recrutements d’officiers de police étrangers se sont produits pendant les sessions d’entraînement ICITAP à Fort Leonard Wood, dans le Missouri. ICITAP a commencé par fournir à la CIA une « couverture officielle » pour infiltrer les structures de police étrangères en 1990 lorsqu’elle a lancé sa première opération au Panama, après l’invasion par l’armée américaine. Ces opération furent ensuite étendues, à différentes périodes, dans nombre de pays sensibles, Rwanda, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Géorgie, Croatie, Serbie, Arménie, Moldavie, Azerbaïdjan, Bulgarie, Monténégro, Macédoine, Tadjikistan, Ukraine, Kazakhstan, Biélorussie, Mongolie, Kirghizistan, l’Ouzbekistan, Albanie, Libéria, Kenya, Nigéria, Ghana, Népal, Pakistan, Bangladesh, Thaïlande, Afrique du Sud et Irak. Les opérations d’ICITAP et de la CIA étaient étroitement liées aux opérations de lutte contre les Narcos et les opposants en Bolivie, Costa Rica, Colombie, Mexico, Guatemala, El Salvador, Belize, Haïti et Panama.
ICITAP s’est développé à partir du programme de l’USAID démarré au début des années 1960 qui a vu les officiers de police américains assignés à des structures de police étrangères dans le but de formation. Cependant, il est devenu rapidement évident que la CIA utilisait le programme de l’USAID pour accroître son influence sur ces structures en vue de combattre l’influence soviétique et chinoise. Ce fut particulièrement le cas en Somalie où la Police nationale somalienne a servi de force pro-américaine contre les forces armées somaliennes pro-communistes. L’agent de la CIA travaillant avec la Police somalienne était un officier de police « prêté » par le Département de la Police de Los Angeles. Il n’était pas le seul. Dan Mitrione, ancien responsable de la police de Richmond, par exemple, est entré à la CIA pour conseiller les gouvernements brésilien et uruguayen, sous couverture de l’USAID, sur les techniques de torture appliquées aux prisonniers politiques. Mitrione fut kidnappé et exécuté par la guérilla Tupamaro pour ses crimes perpétrés contre le peuple d’Uruguay. La présidente brésilienne Dilma Rousseff fut l’une des victimes des méthodes de torture brutale qui ont été appliquées par les forces brésiliennes de sécurité.
Kateryna Chumachenko, citoyenne américaine, est devenue la « Première dame » d’Ukraine, en 2005, lorsque son mari Viktor Yushchenko est arrivé à la présidence après la « Révolution orange » financée par Soros et la CIA. Elle fut assistante spéciale du Secrétaire adjoint d’État pour les Droits de l’homme et les Affaires humanitaires au Département d’État, sous Reagan, et a servi, en tant que tel, au Bureau de Liaison publique avec les communautés dites « Nations captives », directement lié à la Maison Blanche. Le Comité national pour les « Nations captives » est un organisme anti—communiste fleurant l’extrême droite, légalisé en 1950 par le président Eisenhower dans le cadre de la Guerre froide. Son fondateur et idéologue est Lev Dobriansky. C’est l’un des puissants lobbies américains anti-Russie. Zbiegnew Brezinsky – lui-même Américain d’origine polonaise qui fut conseiller à la sécurité nationale sous Jimmy Carter, acteur majeur d’une politique plus agressive contre l’URSS prônant le réarmement et l’utilisation des droits de l’homme contre Moscou (création du syndicat polonais Solidarnosc, entre autres), et ses fils, Anne Appelbaum et Radoslaw Sikorski, Elena Boner, épouse d’Andreï Sakharov, et sa fille, Tatiana Yankelevich forment quelques uns des « clans familiaux » du noyau dur de « Nations captives » soutenu par un puissant réseau de fondations de tous ordres, et, en Russie, par des clans comme la famille Kara-Murza, opposants au régime russe, qui a créé l’Institut pour une Russie moderne, une officine de propagande de l’opposition russe soutenue par les Neocons américains.
Kateryna Chumachenko a, également, travaillé pour le bureau du secrétaire exécutif du Trésor américain sous l’administration de George H.W.Bush (père) et le Joint Economic Committee du Congrés américain.
Parmi les citoyens américains qui participe ou ont participé à des gouvernements ou des organisations de pays d’Europe de l’Est post-Guerre froide, on peut encore citer Ljubica Acvska. Ses grands parents immigrèrent aux États-Unis, en 1917. Née en 1957 en Yougoslavie, elle émigre y avec ses parents en 1966. Elle travaille, après ses études, comme partenaires et consultante avec des entreprises du Golfe. Après l’indépendance de la Macédoine, elle œuvre avec acharnement à la reconnaissance de son pays par les États-Unis et l’application de sanctions contre la Serbie, et devient, en 1995, la première ambassadrice de Macédoine à Washington.
Ivan Lozowy, né à New York en 1961, homme d’affaires ukrainien, politicien fortement anti-Russie, s’installe en 1991, à Kiev, et devient l’undes leaders du Mouvement du Peuple d’Ukraine (MPU). Il fonde l’Institut pour l’Indépendance et la Démocratie directement lié au MPU. Il est très proche de Roman Zvarych, également né à New York de parents émigrés d’Union soviétique après la Seconde guerre mondiale, pur produit du fascisme ukrainien, qui a occupé le poste de ministre de la Justice du gouvernement Youschenko sans aucune protestation des puissances occidentales « démocratiques ». Il est, également, revenu vivre en Ukraine en 1991. Il y fonde le Congrès des Nationalistes ukrainiens avec Slava Stetsko dont le passé est aussi intéressant. Membre de l’Organisation des Nationalistes ukrainien (OUN) fondée en 1938, elle rallie, en 1940, la scission extrémiste de droite dirigée par Stepan Bandera qui collabora avec les Nazis en créant la Légion ukrainienne sous commandement de la Wehrmacht. Slava Stetsko devint membre, après la guerre, du Bloc anti-bolchévique des Nations, avant d’en devenir la présidente à la mort de son mari en 1986, en même temps qu’elle devient membre exécutif de la Ligue mondiale anti-communiste (soit cinq ans avant son retour en Ukraine depuis l’Allemagne où elle a vécu après 1944). Son mari, Yaroslav Stetsko, fut le premier adjoint de Stepan Bandera au sein de l’OUN dont il est membre jusqu’en 1968. En 1941, après l’opération Barbarossa (ouverture du front de l’Est par la Wehrmacht et invasion de l’Union soviétique), il fut nommé Premier ministre de la République auto-proclamée d’Ukraine par Bandera. Le 30 juin 1941, ce dernier proclamait la Déclaration de l’Indépendance de l’Ukraine : « L’État ukrainien nouvellement formé travaillera en étroite collaboration avec le national-socialisme de la Grande Allemagne sous la direction de son chef, Adolf Hitler qui veut créer un nouvel ordre en Europe et dans le monde et aide les Ukrainiens à se libérer de l’occupation soviétique ». Ce qui n’eut, toutefois, par l’heur de plaire à Hitler qui l’envoya à Sachsenhausen jusqu’en 1944, avant qu’il ne soit assassiné par les services secrets soviétiques, en Allemagne de l’Ouest, en 1959.
En Pologne, Radoslaw Sikorski, autre « pion », est connu pour la virulence de ses positions anti-russes. Né le 23 février 1963 à Bydgoszcz, l’actuel président du Parlement polonais, la Diète, il a été ministre des Affaires étrangères et de la Défense (c’est un fervent défenseur de l’adhésion de la Pologne à l’OTAN). Cet ancien résident américain qui possède, également, la nationalité britannique, est mariée avec la journaliste néo-conservatrice américaine, Anne Applebaum, membre de la direction du très néoconservateur Washington Post. Sikorski était un membre de l’American Enterprise Institute (AEI), également néocons, qui fournit des emplois à nombre de faucons anti-Russes, y compris Fred Kagan, beau-frère de la secrétaire d’État adjointe pour l’Europe et l’Eurasie, Victoria Nuland. Lynne Cheney, épouse de l’ex-vice-président et ancien ambassadeur américain aux Nations unies, Dick Cheney, ou encore John Bolton, néoconservateur proche de Reagan, ayant travaillé à l’USAID, puis nommé au Département d’État par George W. Bush, influent dans tous les mauvais coups américains, ont été des membres d’AEI. Sikorski est également un ami proche du mogol des médias néocons, Rupert Murdoch, dont il a été conseiller entre 1988 et 1992. Il fut l’un des hérauts des sanctions de l’Union européenne contre la Russie et de l’extension de l’OTAN à l’Est.
Toomas Hendrik Ilves, le président à nœud papillon d’Estonie, a grandi dans le New Jersey et été étudiant des universités de Columbia et Pennsylvanie. Ilves fut employé comme chef du bureau de Radio Free Europe financée par la CIA, dirigeant la principale station à Munich. Il a été marié avec une citoyenne américaine et ses deux enfants sont citoyens américains. Le frère de Ilves, Andres Ilves, dirigea le Bureau de Radio Free Europe/Radio Liberté d’Afghanistan, pour lequel il a travaillé du siège à Prague, et Radio Farda, la radio américaine du Board of Governors (BBG) qui diffuse ses programmes en Farsi vers l’Iran. Le BBG est l’agence « indépendante » du gouvernement américain qui contrôle les radios et télévisions internationales financées par le gouvernement américain et contrôlées par la CIA – Voice of America, Al-Hurra, Radio Sawa, Radio Farda, Radio Free Europe/Radio Liberty, Radio Free Asia, Radio Marti et TV Marti. Andres Ilves a aussi travaillé dans des opérations de déstabilisation en Serbie au nom de l’Institut national démocratique financé par le néoconservateur National Endowment for Democracy (NED), lui-même financé en partie par George Soros, mais aussi par Coca Cola, Chevron, Goldman Sachs, Google et Microsoft, pour les entreprises, et par des privés comme Condoleeza Rice (ancienne secrétaire d’État de George W. Bush), l’ancien directeur adjoint de la CIA et ex-ministre de la Défense, Frank Carlucci, l’ex- secrétaire d’État adjointe, Paula Dobrianski, fille de Lev Dobrianski (voir ci-dessous). Le NED est actif à travers des centaines d’organisations ONG dans le monde qui ont servi au financement de groupes luttant pour la « démocratie en Europe occidentale » façon Néoconservateurs américains, dans les années 1980 à 2000, avec une priorité dans les pays de l’ex-Union soviétique, comme l’Ukraine, la Pologne, Baltes ou d’Asie centrale.
Valdas Adamkus, deux fois président de la Répubique de Lithuanie (de 1998 à 2003 et de 2004 à 2009), est né à Kaunas (Lithuanie) en 1926, a passé quarante-neuf ans aux États-Unis. C’est un ancien membre de l’armée nazie, qui a fui l’Armée Rouge en Allemagne en 1944, avant d’émigrer aux États-Unis, en 1949. Il revient en Lithuanie en 1997. Décoré des ordres internationaux les plus réactionnaires (sinon d’extrême-droite), il fut un proche de Ronald Reagan de qui il reçut la plus prestigieuse décoration de l’administration fédérale, le Distinguished Executive Presidential Rank Award. Valdas Adamkus a servi dans les services de renseignement militaire de l’armée américaine dans les années 1950, notamment comme sous-officier de la 5ème Unité de renseignement militaire américaine. Il n’est pas le seul haut fonctionnaire de l’aile dure de l’administration Reagan à accéder au pouvoir en Europe de l’Est post-Guerre froide, avec le soutien américain.
Conclusion
Ce n’est là que quelques exemples de « pions » américains et, en partie, européens, en Europe de l’Est, utilisés dans le cadre de la stratégie de « changement de gouvernement » mise en place par les Néoconservateurs, depuis des décennies. S’appuyant sur un puissant réseau d’organismes et organisations dans tous les secteurs, nationaux et internationaux, présents au plus haut niveau des institutions américaines, suivis par ce que l’on appelle aujourd’hui les « faucons libéraux » comme Hillary Clinton, ils ont pu faire la preuve de leur efficacité et de leur capacité à influer radicalement sur les stratégies géopolitiques occidentales dans le monde et sur l’Histoire contemporaine de l’Humanité.
Sources :
https://www.strategic-culture.org ; www.consortiumnews.com , www.voltairenet.org ; www.encyclopediaofukraine.com ; www.genealogie.com ; www.history.com ; www.washingtontimes.com ; https://www.legrandsoir.info ; https://www.whitehouse.gov