Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, était aux premières loges de l’inauguration du nouveau département du musée du Louvre, à Paris consacré aux arts de l’islam. Normal, son pays l’a en partie financé. Se sont invités, également, mais devant l’ambassade d’Arménie, des Turcs et des Azerbaïdjanais, arrivés par bus de Belgique, Pays-Bas et Allemagne, pour manifester leur soutien à Aliev et au soldat Ramil Safarov qui avait tué à coups de hache un militaire arménien, avant d’être gracié par le même Aliev. Devant l’ambassade d’Azerbaïdjan, un millier d’Arméniens se sont eux aussi rassemblés pour protester contre la rencontre Aliev-Hollande. Au cœur des manifestations, à nouveau la revendication par les deux communautés du territoire de Nagorny-Karabakh qui avait provoqué une guerre particulièrement sanglante entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au début des années 1990.
Les démons du Louvre
