Au-delà de la problématique culturelle, politique, économique et législative qui investit l’espace social par secousses tantôt bienfaisantes, tantôt traumatisantes, l’évolution du phénomène de la cité cosmopolite présente des aspects pittoresques, qui peuvent néanmoins être vecteurs d’un véritable échange de connaissances. L’Afrique à Paris d’Alain Korkos et de Catherine M’Boudi nous accompagne en promenade dans les rues et dans les boutiques de la capitale française, versant « black ». Cela donne l’occasion de regarder des objets d’art sculptés dans le bois d’un vieil arbre à palabres, de contempler les vierges noires en porcelaine dans les échoppes de la rue Poulet, ou encore de s’acheter un ancien vinyle de Miriam Makeba ou de Franco chez le disquaire Diego Music, rue des Poissonniers…
Les carnets de l’Afrique à Paris, Catherine M’Boudi et Alain Korkos Éd. Parigramme, 128 pages illustrées, 14 euros.