Il était tout à la fois savant – formé par Aristote – saint et sage. Son nom ? Il le tenait « de celui de la ville qu’il bâtit, à savoir Alexandrie, et il fut nommé le Bicornu parce qu’en lui Dieu réunit les deux cornes du soleil, celle d’Orient et celle d’Occident ». Cela posé, il vous reste à lire le récit des exploits d’Alexandre le Grand dont Georges Bohas a découvert le manuscrit par hasard au Mali, dans « la ville des belles histoires ». Une version surprenante de la vie du grand roi de Macédoine agrémentée de références coraniques et de légendes araméennes. L’ouvrage (bilingue français-arabe) est annoncé comme le premier d’une série destinée à sauver les manuscrits de Tombouctou. On applaudit très fort.
Le roman d’Alexandre à Tombouctou, traduction.
