Le président iranien Ebrahim Raisi (à gauche) et le président vénézuélien Nicolas Maduro (à droite), 2023. | Photo : teleSUR
Depuis plus d’une décennie, les sanctions arbitraires des États-Unis ont contribué au renforcement des bonnes relations diplomatiques entre ces pays.
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Le président iranien Ebrahim Raisi se rendra la semaine prochaine au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba afin de renforcer les relations avec ces pays d’Amérique latine.
Accompagné d’une délégation de haut rang, M. Raisi quittera Téhéran dimanche. Son voyage vise à promouvoir la coopération économique, politique et scientifique. Il devrait également rencontrer des hommes d’affaires et des militants locaux.
Il s’agit du premier voyage de M. Raisi en Amérique latine depuis son entrée en fonction en août 2021. Jusqu’à présent, il avait concentré ses visites sur les pays voisins de la région asiatique.
En février, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amir Abdolahian, s’est rendu à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela dans le cadre d’une tournée en Amérique latine. Au cours de son séjour, il a eu des échanges de vues avec des hauts fonctionnaires de ces pays.
Depuis plus d’une décennie, les sanctions arbitraires des États-Unis ont contribué au renforcement des bonnes relations diplomatiques entre ces pays.
La pénurie d’essence au Venezuela en 2020, par exemple, a mis en évidence les liens de solidarité de l’Iran avec le peuple bolivarien, puisque Téhéran a collaboré à la fois à l’achat de carburant sur les marchés internationaux et à son acheminement vers le territoire vénézuélien.
Cuba, l’Iran, le Nicaragua et le Venezuela luttent dans les forums internationaux contre les politiques américaines visant les nations qui ne s’alignent pas sur la volonté de Washington.
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