« Avec de tels ennemis, nous avons besoin d’amis ! », tel est le slogan de la campagne de recrutement du Mossad dans les pays arabes.
Elle a été lancée sur les réseaux sociaux en avril dernier révélée par le site de Yediot Aharonot. Les internautes ont ainsi été subrepticement orientés vers le site du Mossad qui propose une longue liste d’emplois aussi éloignés du métier d’ « agent très spécial », que charpentier, chimiste, infographe, avocat ou psychiatre. Mais le Mossade exige tout de même une parfaite maîtrise des langues arabe, perse, en plus de l’anglais, et des connaissances sanctionnées par un diplôme. « Cherchons hommes et femmes, créateurs, aimant le défi pour une fonction importante et dynamique » dit une autre annonce qui offre un logement « dans le pays d’origine, des voyages courts et nombreux à l’extérieur et une période de formation d’une année ». « Si vous avez du courage, de la sagesse et de l’ingéniosité vous pouvez vous réaliser dans une mission personnelle et individualisée qui vous sera confiée » ajoute le Mossad qui se dit « ouvert ». Là, on se rapproche nettement de l’ « agent très spécial » du Mossad ! C’est, bien sûr, dans les pays arabes, voir en Iran, que le Mossad compte renforcer son réseau déjà actif et ses relais qui travaillent dans les domaines du renseignement et de la sécurité. La déstabilisation des pays arabes offre à Israël une opportunité pour renforcer ses services dans cette région.