Cette période f-estivale politique, post-électorale en France, s’avère être très riche en matière des bienfaits de la colonisation, particulièrement en direction du peuple algérien, par les tenants de la « Zème » guerre d’Algérie, qui s’envoient des signaux de « fumer » en démonstration de reconnaissance, comme des Sioux à partir de leurs collines coloniales !
Par Boulem Snaoui
Comme l’a décrit le chef de tribune de l’Assemblée Nationale, « Speedy Gonzales », applaudi par une très grande majorité des chefs de file indienne de la politique en France, en ce mémorable mardi 28 juin 2022, à l’ouverture de la nouvelle législature au Palais Bourbon :
« Venez avec moi en Algérie dans le Djebel, je vais vous trouver beaucoup d’Algériens qui vont vous dire : quand est-ce que vous [les Français] revenez ?»
Faut-il sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu’ils sont en train de nous préparer un replay de la guerre d’Algérie ? Surtout lorsque tu vois les groupes, classés terroristes en Algérie, défiler démocratiquement dans les rues parisiennes, sous haute protection, et avec la bénédiction de la gauche française ! Quel bel avenir que le système du FMI (France-Maroc-Israël) prépare aux peuples, qu’ils dirigent droit vers l’abattoir (!), en parfaite harmonie avec les reptiles (hnoucha – thizermanes) de la politique, rassemblés en ce mémorable « colloque-colonisés » du 3 juin 2022 à Alger, dans « la grande dictature algérienne ». Ne m’en voulez pas, mais j’ai comme l’impression que c’est un rassemblement des patients, de l’hôpital psychiatrique de la politique (HPP), et de l’ancien imam de la berbérologie (de ce même parti « indigène » de Jacques Bénet), dirigé contre le peuple algérien, Saïd Samedi, ce psychiatre qui refuse de rendre le « cachir » –saucisson algérien– qu’il a volé en Algérie.
Les partis politiques en France qui sont contre le parti de Marine Li Peng, qu’ils combattent sur les plateaux médiatiques, ont donc applaudi des deux mains et haut et fort, son représentant au perchoir de leur palais, évoquant l’Algérie-française. Selon Arthur Delaporte, porte-parole du groupe socialiste, contacté par CheckNews et rapporté par le journal Libération du 1er juillet 2022, les députés de la NUPES (la gauche de France), qui ont participé à cette acclamation « Algérie-française », l’ont fait par inattention. Tiens, tiens, nos députés sont élu-e-s pour être inattentifs !!! Tu peux donc balancer à nos représentants n’importe quel sujet (mais surtout l’Algérie), et ils applaudissent par inattention. Elle n’est pas belle la vie politique ?
Tout passe donc comme une lettre à la Poste, un épiphénomène quoi, un fait divers, comme si de rien n’était : le fait de faire l’apologie du colonialisme, ce crime contre l’humanité, que le candidat O’Macron avait condamné en 2017, a atteint lui aussi un stade d’Ubérisation de la politique très avancé en France, surtout après les dernières révélations sur le deal secret entre notre commandeur, alors ministre de l’économie (2014-2016) et le géant américain « Uber » de la casse sociale. Je ne veux pas parler de sa proximité avec ce grand capital, outil d’esclavage des « sans dents » de François Hollande, puisque, sur ce dossier, il vient de répondre
diplomatiquement: « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre ».
Mais revenons un peu sur les «colons, colloques, colonisés » du système et de son « assurance vie » indigène, auquel le Docteur Ahmed Bensaada a déjà taillé un joli costume pour leur rôle cinématographique de la politique du chaos, et où A. Merdaci a redressé la trajectoire coloniale confectionnée.
Après l’encerclement médiatique, l’encerclement politique, l’encerclement idéologique, l’encerclement militaire, du peuple algérien, voilà donc la trouvaille du système du FMI (France-Maroc-Israël) pour son assurance vie : « l’encerclement scientifique » ! Comme pour répondre au vœu de Speedy Gonzales, ce rassemblement de plus d’une soixantaine de cerveaux (avec beaucoup de matière grise), organisé entre le 23 et le 25 juin 2022 par l’Institut Français de Géopolitique –IFG- avait pour objectif de dessiner la trajectoire de la nation algérienne entre 1962 et 2022 (avant 1962 ça compte pour du Beur FM dans leurs calculs, puisque l’un de leurs scientifiques « O’mérite », confond les volumes et « l’ère » du temps). Tu te demandes même s’ils ne veulent pas faire muter la géopolitique en horticulture, pour fabriquer des roses épineuses mais surtout des boulets d’OGM (Organisme Génétiquement Modifié) à destination du peuple algérien, par le canal printanier des « Arabes » et des « Berbères », au moyen des légumes et de la banane.
Celui qui attire l’attention, par sa présence, à cette festivité scientifique de la géopolitique, à destination du peuple algérien, n’est autre que Benjamin Stora-Bora, l’auteur du « conte pas bon », qui aime la caricature du « Dilem », et dont l’intervention était prévue le 25 juin 2022 entre 11h45 et 13h pour parler des « nœuds » (à consolider et à resserrer ?) Il a fait un grand saut jusqu’à Alger pour rencontrer le commandeur Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion du 5 juillet 2022, fête nationale de l’Indépendance, à laquelle le système du FMI veut mettre fin, pour nous renvoyer aux temps des colonies. Benjamin Stora-Bora fait de l’histoire, ou de la politique et de la géopolitique ? Ce qui est certain, c’est qu’il produit beaucoup « d’histoires » entre les deux rives.
Une autre rencontre scientifique aussi, ayant le même thème « les 60 ans d’indépendance de l’Algérie » (de trop ?) a eu lieu par hasard à l’académie de Géopolitique de Paris (fondé et dirigé par Ali Rastbeen, dont l’itinéraire est impossible à rattraper ), le mardi 5 juillet (pile poil) 2022, avec aussi des intellectuels (nous disent-ils), et amplifiée par les ondes médiatiques connues pour leur amour du peuple algérien, pour le fendre comme du Beur FM. Tu vois que la musique est une combinaison mathématique de la politique ?
Une autre rencontre f-estivale, ayant encore pour cible le peuple algérien, cette fois par l’aile « féministe », a été prévue le 23 juillet 2022, par un collectif de familles de disparus, organisation dont les liens avec la NED (National Endowment for Democracy) ont été démontrés avec pertinence par le Dr Ahmed Bensaada. Elles ne pouvaient pas dénoncer l’arrestation des 17 parlementaires américains, dont l’étoile montante de la gauche Alexandria Ocasio-Cortez, à Washington, à la suite d’une manifestation de défense du droit des femmes à l’avortement, vu les tenants de leurs manettes.
Et puis, lorsque tu sais que cette initiative est placardée dans le canard des ténèbres de Benchicou, organe de lapidation du peuple algérien, où on sent « le Makak », tu as tout compris de la « Riposte Internationale » d’attaque confectionnée pour le chaos « Général » par Ali Aït Djoudi, titré Chef-d’équipe du sport politique en direction du peuple algérien.
Je ne veux pas trop disserter sur le reste de ce groupe : ce serait trop long d’exposer leurs combats pour la libération des femmes-mulets du royaume d’Israël, pour retrouver Lala Selma (disparue du royaume enchanté), ou encore pour la libération des enfants et des femmes emprisonnés dans les geôles du régime de Tel Aviv ! Mais je ne veux pas faire rater au lecteur une grande défenderesse des droits de son genre : Noura Ghazi. Elle a tellement défendu les Syriennes et les Syriens libres dans leur pays en paix, qu’ils « décorent » aujourd’hui un nombre incalculable de carrefours et de ronds-points en France, pour survivre en faisant la manche avec leurs progénitures, faisant monter l’extrême-droite, au moment où elle nous offre un joli sourire « Elysée » avec notre O’Macron.
C’est du bon boulot.
Sans doute que Noura Ghazi a recensé quelques carrefours et ronds-points encore disponibles, qu’elle a réservés aux femmes algériennes et à leurs enfants pour meubler les routes du tour de France des réfugiés des guerres préfabriquées.
Cet ensemble d’activités politiques lucratives n’a rien à voir naturellement avec la glorification de la colonisation de l’Algérie, le révisionnisme historique et la glorification des généraux de l’armée française, organisés par le « Cercle algérianiste », du 24 au 26 juin 2022, au Palais des Congrès de Perpignan ; cette ville est dirigée par Louis Aliot (dirigeant bien connu du Rassemblement National), ce maire qui soutient l’opération et met 100 000 euros d’argent public du contribuable sur la table. Ils rendent hommage à leur ascendant Mourad Kaouah, ancien député d’Alger, et défenseur de l’Algérie-française. Toute la ville sera décorée et animée aux couleurs de l’Algérie-française.
Cela n’a rien à voir, non plus, avec l’allocution du 14 juillet de notre commandeur O’Macron, lequel a qualifié la nation de « tout organique », une notion rappelant Friedrich Ratzel, ce géographe allemand de la fin du 19ème siècle, qui compara les états à des organismes vivants qui doivent étendre leur territoire, y compris en colonisant l’espace de leurs voisins. Le titulaire du « Zelig d’Or » n’a rien vu passer, naturellement, comme d’ailleurs l’ancien bidasse, Yasmina Khadra, qui a retourné sa veste kaki, pour paraître en soldat de la société civile littéraire.
Yasmina Khadra fait un très beau pèlerinage littéraire en ce moment, dans « la grande dictature algérienne », et fait l’objet d’éloges inégalés dans la presse, concernant sa future production, inaccessible encore, puisque son éditeur prévoit sa sortie le 24 août 2022. Un écrivain qui parle de son livre avec des personnes qui ne l’ont pas lu, puisqu’il n’est pas encore sorti (sauf pour son régime), ça nous interpelle quand même, non ? Surtout que du côté littéraire, ce grand écrivain devant l’éternel figure en bonne place dans la brochette des « contrebandiers de l’histoire » de Rachid Boudjedra. C’est pour cela qu’il s’est permis d’injurier la fonction « députés » algériens, « qui ne lisent pas » son œuvre civilisatrice encore « sous presse ».
Avec cette stratégie de présenter un livre encore « sous presse », il n’y a aucun risque d’accusation de plagiat, comme avec Youssef Driss et ses « Amants de Pavodani » (Ce que Yasmina Khadra doit à Youcef Dris), ou l’ « As » de Tahar Ouettar (Ce que Yasmina Khadra doit à Tahar Ouettar), ou d’entuber Jean-Jacques Reboux, son premier éditeur en France.
Celui qui « écrit faux comme une casserole » pour Eric Chevillard, nous a émerveillés après l’obtention de la Légion d’honneur, par décret en date du 21 mars 2008 (pour quels services rendus ?), sous le règne de Nicolas « Starkozy », alors qu’il dirigeait le CCA (Centre Culturel Algérien) à Paris depuis novembre 2007, seul bilan que j’ai trouvé des 7 ans de gestion de cette immensité littéraire. C’est là où tu comprends l’opérabilité de la Françalgérie et ses titres glorieux. Qui jugera Yasmina Khadra pour sa gestion du CCA à Paris ?
Rien qu’avec ce CV, et la première partie du film qui lui est consacrée par le Docteur Ahmed Bensaada, ce candidat aux élections présidentielles de 2014 en Algérie, à côté de Rachid le mécanicien, avait déclaré :
« J’ai attendu avec beaucoup de patience qu’un Algérien honnête, crédible se présente. Mais ce n’est jamais arrivé, alors j’ai décidé d’y aller moi-même« .
Tu ne lis pas le monde à l’envers avec ce gars ? Mieux encore, pour cette élection de 2014 (l’autre compte pour du Beur-FM), ce petit cachotier avait déclaré qu’il ne voulait d’aucun parrainage des partis politiques, pour nous divulguer en 2022 sa mission d’assurance vie du système du FMI, en se faisant prendre en photo, bras dessus, bras dessous avec son excellence François Gouyette, ambassadeur de France à Alger.
Qui doit comprendre que sa place est au musé de la Bêtise humaine ou bien à la fourrière ? Qui doit céder sa place à la fraîcheur des énergies nouvelles, modernes, cette élite chassée ou disqualifiée, ces Algériens porteurs d’espoirs et de compétence, beaux comme leurs rêves, purs comme leurs convictions ? Alors seulement une ère flamboyante s’installera dans mon pays où l’islamisme, né de la décadence et des humiliations, n’aura plus aucune raison d’être, où la démocratie, le travail, la liberté et l’intelligence seront les grands repères des Algériens de demain et de toujours » ? « El País, 1er juin 2007.
La seule question qui nous taraude maintenant : « est-il le candidat ou le lièvre de l’Algérie-Française à la prochaine élection présidentielle en Algérie ? ».
Je ne veux pas trop m’attarder sur le personnage trop littéraire et son déjeuner à l’ambassade de France, puisqu’au regard de sa silhouette sur la photo, il a l’air bien musclé du ventre ; mais comme il a « conté » la dernière nuit du Raïs Libyen Kadhafi, et que son excellence François Gouyette était l’ambassadeur du système à Tripoli, au moment de l’abattage de ce pays, alors je crois que Abdelmadjid Tebboune, le commandeur d’Algérie, a intérêt à surveiller ses arrières.
Voilà maintenant pourquoi Robert Ménard, le gentil maire de Béziers (Hérault), déjà en mars 2015, ancien grand manitou de RSF (Reporter avec beaucoup de frontières) a débaptisé dans sa ville la rue du 19 mars 1962 (date du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre d’Algérie), pour lui donner le nom d’un officier partisan de l’Algérie française, le commandant Elie Denoix de Saint-Marc qui a participé au putsch des généraux !…
Ils ont de la chance tous ces festoyeurs, ces supporters de l’ordre qu’on leur a établi au FMI (France-Maroc-Israël), de pouvoir diriger la science « Général » vers l’Algérie et son peuple ! Pas comme Stéphane Hessel, ancien résistant au nazisme, déporté au camp de Buchenwald (détenu au bloc 17), ambassadeur de France et dont la conférence à l’ENS (École Nationale Supérieure) avait été interdite à Paris, par le système du FMI en janvier 2011. Où étaient alors les grands défenseurs de la liberté d’expression, les défenseurs de la liberté de la « presse » ???
Que le lecteur me permette de m’indigner, et de rendre un grand hommage à Stéphane Hessel, que j’ai eu l’honneur de rencontrer. La France d’en haut avait interdit la parole (sur la Palestine) à ce monument de l’histoire de l’Humanité, qui l’a libéré de l’occupation nazie, pour l’offrir à la science du logarithme, et pas de l’algorithme des « Zelig d’Or ».
Lire « Indignez-vous », de Stéphane Hessel, c’est se prémunir des pseudos « Vertueux » en route de Y. Khadra.
Voilà pourquoi Speedy Gonzales s’est planté sur le lieu de l’assurance vie de son système colonial, car ces Algériens (appelant au retour du colonialisme) dont ils parlent, ne sont pas dans le Djebel, mais dans les salons scientifiques et politiques du système du FMI.
En principe je ne m’occupe pas des chiens-dents semés par les colons sur les terres fertiles des révolutionnaires, et je voudrais m’excuser par avance auprès du lecteur, de conclure malencontreusement sur un pingouin de la politique, Fethi Ghares, cet étudiant en agronomie, qui a finalement réussi à obtenir son diplôme d’ingénieur en semeur de haine entre les citoyens. Rien que sa calvitie politique est révélatrice de l’état de son microscopique parti, dont la taille ne dépasse pas l’Angström même au village des MAKaks, touché par le MyeloDysplastic Syndromes (MDS), ou Syndrome Myélodysplasque (maladie caractérisée par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle épinière). C’est cela « l’avant-garde » coloniale qui fauche le peuple d’en bas dans le dos, et construit les guet-apens politiques, décrits par le système du FMI sous la bannière révolutionnaire. C’est en partie grâce à ce laboureur scientifique en politique que le peuple algérien a bénéficié exclusivement de la révolution culinaire à la banane !…
Par Boualem SNAOUI