« L’Algérie, qui fête ses 50 années d’indépendance, doit occuper la place qui lui sied pour les 50 années à venir, avec un programme de développement en faveur de la société », a déclaré Hillary Clinton à l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Alger, devant la presse et des membres de la société civile, notamment des diplômés d’écoles et universités américaines.
Pour Mme Clinton, les États-Unis doivent soutenir ce programme de développement qui « privilégie le dialogue entre le gouvernement, la société civile et le monde de l’économie ». Elle a indiqué que les États-Unis sont partenaires dans le dialogue avec le gouvernement, le secteur économique et la société civile pour « observer les changements et les progrès réalisés ».
« Nous sommes au XXIe siècle et je conçois la société comme un tabouret à 3 pieds ou 3 piliers », a-t-elle ajouté, expliquant que le premier pilier représente le gouvernement qui est « responsable », qui « rend des comptes et crée des opportunités pour la population ». Le secteur économique privé est le 2e pilier, selon la secrétaire d’État américaine, qui « doit être dynamique et ouvert sur le monde afin de créer des opportunités et de l’emploi ». La société civile représente le 3e pilier qui travaille, a-t-elle précisé, « sans relâche » pour « améliorer les conditions de vie de ses concitoyens ».
Mme Clinton a indiqué, en outre, qu’elle séjourne en Algérie pour des « consultations » avec les membres du gouvernement et des représentants du secteur économique et pour « dialoguer » avec des représentants de la société civile.
Sur un autre registre, elle a souligné qu’elle « milite » pour un partenariat basé sur « l’égalité des chances » avec l’Afrique.
Enchaînant sur le Maghreb arabe, Mme Clinton a affirmé qu’elle vient de Tunisie et continuera son périple en se rendant au Maroc, porteuse d’un « même message », à savoir que « les peuples du Maghreb ont aussi l’opportunité de prendre eux-mêmes des décisions en ce qui les concerne ». « Les peuples du Maghreb sont aussi talentueux et travaillent aussi dur que les autres peuples du monde », a-t-elle encore souligné.
Par la suite, Mme Clinton a rencontré à huis clos au siège de l’ambassade des membres de la société civile, notamment des diplômés des écoles et universités américaines. Il s’agit, entre autres, de Selma Chirouf, du programme Midle-East Partnership Initiative (MEPI), Majda Rahal, webmaster représentante de Mozilla, Walid Ghachi, propriétaire du site « I’m dz and I speack english », Leah Bitat, coordinatrice du programme World Learning, Kahina Bouaghache, spécialiste en droit international, et Ahmed Abdelhakim Hachelaf, universitaire.
La secrétaire d’État américaine est arrivée à Alger samedi après-midi pour une visite de travail à l’invitation de son homologue M. Mourad Medelci. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu Mme Hillary Clinton au siège de la présidence de la République. À son arrivée, à l’aéroport international Houari-Boumediène, venant de Tunis où elle avait assisté à la Conférence des « amis du peuple syrien », la secrétaire d’État a affirmé que les États-Unis appréciaient les réflexions et les opinions de l’Algérie sur les différents événements dans la région.
Elle a ajouté que son pays et l’Algérie entretenaient « un dialogue permanent dans tous les domaines », soulignant que sa visite a pour objectif de renforcer la coopération entre Alger et Washington. « Je suis ici pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger les idées sur les événements qui se déroulent actuellement dans la région », a-t-elle dit. Mme Clinton a indiqué que les relations algéro-américaines, qui existent depuis très longtemps, « sont bonnes, s’approfondissent et évoluent ».
Par ailleurs, interrogée sur le « financement de partis islamistes par les États-Unis », la chef de la diplomatie américaine a réfuté cette affirmation. « Nous ne finançons aucun parti politique dans le monde, toutefois nous proposons de travailler avec les partis pour échanger des idées et donner un soutien en ce qui concerne l’organisation d’élections pour pouvoir assurer un scrutin libre, équitable et crédible », a-t-elle précisé.
À propos des prochaines élections en Algérie, Mme Clinton a fait part de la « disponibilité » de son pays à apporter une assistance technique. « Si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des groupes d’experts pour qu’ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections », a-t-elle ajouté.
Par la suite, Mme Clinton s’est rendue au siège de l’ambassade des États-Unis où elle a prononcé un discours et rencontré des membres de la société civile, notamment des diplômés d’écoles et universités américaines. La secrétaire d’État américaine a indiqué, devant la presse et des membres de la société civile, que l’Algérie doit occuper la place « qui lui sied » dans le concert des nations. « L’Algérie, qui fête ses 50 années d’indépendance, doit occuper la place qui lui sied pour les 50 années à venir, avec un programme de développement en faveur de la société », a-t-elle déclaré. Pour Mme Clinton, les États-Unis doivent soutenir ce programme de développement qui « privilégie le dialogue entre le gouvernement, la société civile et le monde de l’économie ». Elle a indiqué que les États-Unis sont partenaires dans le dialogue avec le gouvernement, le secteur économique et la société civile pour « observer les changements et les progrès réalisés ».
Concevant la société comme une structure à 3 pieds ou 3 piliers, elle a expliqué que le premier pilier représente le gouvernement qui est « responsable », qui « rend des comptes et crée des opportunités pour la population ». Le secteur économique privé est le 2e pilier, selon la secrétaire d’État américaine, qui « doit être dynamique et ouvert sur le monde afin de créer des opportunités et de l’emploi ». La société civile représente le 3e pilier qui travaille, a-t-elle précisé, « sans relâche » pour « améliorer les conditions de vie de ses concitoyens ». Mme Clinton a indiqué, en outre, qu’elle séjourne en Algérie pour des « consultations » avec les membres du gouvernement et des représentants du secteur économique et pour « dialoguer » avec des représentants de la société civile.
Sur un autre registre, elle a souligné qu’elle « milite » pour un partenariat basé sur « l’égalité des chances » avec l’Afrique. Enchaînant sur le Maghreb arabe, Mme Clinton a affirmé qu’elle vient de Tunisie et continuera son périple en se rendant au Maroc, porteuse d’un « même message », à savoir que « les peuples du Maghreb ont aussi l’opportunité de prendre eux-mêmes des décisions en ce qui les concerne ». « Les peuples du Maghreb sont aussi talentueux et travaillent aussi dur que les autres peuples du monde », a-t-elle encore souligné.