Le « New York Times » du 7-8 février a écrit que le discours de la « Prière nationale du petit-déjeuner » (National Prayer Breakfast) du président
Obama, était une leçon d’histoire juste et honnête, dont la nation avait besoin. Qu’a-t-il dit ? Il a comparé les atrocités de l’État islamique aux horreurs commises il y a des siècles au nom de la chrétienté.
Bien sûr, ce discours a soulevé d’âpres critiques de la part notamment des républicains : « Les paroles de Barack Obama sont les plus offensives que j’ai jamais entendues de la bouche d’un président de toute ma vie », a déclaré l’ex gouverneur de Virginia, Jim Gilmore. Pour Rush Limbnaugh, « star » des talk-shows d’extrême droite, « le président a insulté tous les chrétiens ».
Obama avait pourtant précisé que l’utilisation de la religion pour justifier la violence et les tueries n’était « pas spécifique à un groupe ou à une religion ».
La Maison-Blanche n’a pas réagi à ces critiques, se limitant à affirmer « qu’il vaut mieux que nous risquions une fausse note plutôt que de penser que ce qui se passe est unique dans l’histoire. Rappelons-nous que pendant les Croisades et l’Inquisition ont été commis des choses terribles au nom du Christ… et dans notre pays, l’esclavage et les lois et règlements ségrégationnistes (dites lois de Jim Crow) ont été aussi trop souvent justifiés au nom du Christ ».