Par Boualem Snaoui
Ce qui est sensationnel avec le régime colonial, c’est que tu peux dormir sur tes deux oreilles : tu n’auras aucun effort à faire pour cheminer « En Marche » arrière de la « Renaissance », dans les galeries souterraines de l’Histoire, à l’abri de la lumière et du soleil (et surtout avec des œillères « démocratiques »). En effet, le système du FMI (France-Maroc-Israël) nous a fabriqué une mythologie cachée parfaite, accompagnée de tous les accessoires nécessaires [chansonniers à la voie de casserole, écrivains « poublics », journaleux, caricatures sous presse, pingouins-dessinateurs racistes, « panseurs », « aboyeurs », racleurs politiques de légumes, épiciers politiques, salariés postés au mérite… Plus des partis-pris de la politique indigène, des télés en mode kamis ou MAKak – à toi de choisir –, des intellectuels et des « savons », afin de laver les cerveaux encore libres, etc.] pour t’installer douillettement aux premières loges du spectacle que nous jouent des artistes-spéléologues des légendes scientifiques, eux-mêmes fabriqués dans leur unique usine « clefs en main », qui n’a pas été délocalisée.
La seule industrie en France, qui a donc échappé à la délocalisation, mais qui bénéfice d’un transfert de technologie high-tech pour les « Indigènes », c’est cette fabrique en série de reptiles de la politique, révélée au grand-jour dans l’affaire des bananes qui tapissent leur étendard tricolore, pour les besoins des épiciers de leurs caricatures.
C’est ainsi, et ce n’est pas une découverte puisque tout le monde l’a constaté publiquement, que les invendus (même au rabais en période de soldes) de l’épicerie idéologique « indigène », ont été recyclés écologiquement en « révolutionnaires », par la gauche française, sous un emballage « démocratique » en direction du peuple algérien, et par ricochet contre les peuples méditerranéens. C’est un peu normal, puisqu’on ne sait plus rien faire d’autre que de fabriquer des pingouins des guerres de quatrième génération, pour la démocratie et la liberté de leurs opinions à décapiter chez « les Indigènes », au moyen des multinationales de « défonce des droits de l’Homme » … Il faut bien faire bénéficier les citoyens des deux rives (dans le royaume enchanté d’Israël de Mimi 6, les citoyens sont des sujets, ils comptent pour du beur-FM) des compétences des généraux de l’OTAN « en emporte le vent du chaos », et du cabinet de conseil privé américain McKinsey, quoi qu’il en coûte (et ça ne nous coûte pas moins de 2,43 milliards d’euros).
Le malheur des peuples des deux rives fait le bonheur du régime du FMI (France-Maroc-Israël).
C’est dans la série du Loft story de la zone « terdite » de M6, et pas pour leur ami le roi Mimi 6 (en visite juste privée, depuis le 1er juin 2022 en France, dans l’un de ses châteaux hantés par la belle Selma au bois dormant), que les laboratoires coloniaux nous ont donc produit des étendards ethniques « berbéristes », pour bien nous identifier, dans le cas où l’on serait tenté d’échapper à leur politique d’assignation à résidence tribaliste, et d’éloigner même nos rêves d’appartenance à l’humanité. S’entremêlant les fourchettes, puisqu’ils nous ont vendu le fanion de Jacques Bénet comme étant une confection d’un chauffeur de taxi – comme si on ne méritait pas mieux – (en Algérie, pour enrichir la langue française, on l’appelle le « taxieur »), type Spartacus pour les Romains, ou Astérix et Obélix pour les Français, dans les années 1970, voilà que la chaîne « Z » de la sélection génétique des populations, en date du 30 août 2021, nous révèle que l’étendard à la banane est une production de l’académie berbère de Salluste.
Appliquant les consignes d’abattage à la lettre, les reptiles de la politique en Algérie ont organisé un Loft en compagnie des membres de l’ancien régime, banni par le peuple, en ce mémorable 3 juin 2022, également sous la bannière coloniale de Jacques Bénet, cette « fourchetta – fourchette » préfabriquée pour les peuples innocents, et célébrée par le canard de formation aux « printemps des Arabes », lui aussi appelé faussement « El Watan – La Patrie ». Il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai jamais dit, du style c’est un rassemblement des « Vichystes » algériens, même si leur Pétain, le Maréchal Bousachi, était bel et bien de la partie.
Le journal de leur patrie coloniale, c’est ce canard de formation aux hivers des peuples, qui sous la plume tordue de Djamel Grid et Meriem Tazir, a placardé, le 15 juillet 2019, une révolution génétique de la « berbérologie » du Hirak.
Ils sont courageux ces agents de la politique néocoloniale, puisque contre le peuple algérien, ils sont unis « Un pour tous, tous pourris », comme les a joliment badigeonnés un autre grand révolutionnaire, Lyès Rahmani, qui s’est attribué le titre de « gourou » de la loge hypersonique des « massinissiens », dans une vidéo écrite postée sur la toile d’araignée.
C’est peut-être pour construire un pont néocolonial, avec la grande festivité de la « défonce » des droits de l’Homme en Algérie, organisée à la « Bourse » du travail le 26 février 2022, par la gauche désunie pour le peuple de France, mais unie spécialement contre le peuple algérien, avec naturellement des éclaireurs révolutionnaires frisés pour creuser les sillons du chaos, toujours sous la bannière de Jacques Bénet.
Comme tout est flou, mais surtout sombre, avec ces « démokhrates » désignés transparents, leur meeting du 3 juin 2022, dans la traditionnelle « dictature » algérienne, s’apparente donc plus à une célébration du « colon », notamment après les déclarations de l’éphémère Speedy Gonzalès, doyen des députés, nostalgique de l’Algérie française, au perchoir de l’Assemblée Nationale prise en otage, sous les applaudissements de ses pairs :
« (..) on a laissé là-bas une partie de la France qu’on aimait…. Venez avec moi en Algérie dans le Djebel, je vais vous trouver beaucoup d’Algériens qui vont vous dire : quand est-ce que vous [les Français] revenez ? ».
A moins que ce rendez-vous soit organisé pour fêter la mort d’un sans-papier marocain, venu périr dans la demeure de l’empereur du RCD (Rassemblement Contre la Démocratie), qui vient de jeter l’éponge ; ou alors pour rendre hommage au pote de Mohand Arav Bessaoud, le gourou de cette académie du « racket », installée au 5 rue d’Uzès, à Paris.
Mohand Arav Bessaoud, l’un de leurs meilleurs foreurs ethniques, n’est autre que le pote de Jacques Bénet, ce berbériste hors-pair condamné par la 11ème chambre de la Cour d’appel du tribunal de Paris, pour « racket ». Cette Chambre de la Cour d’appel est sans doute « complotiste », pour avoir étalé les activités honorables de menaces avec ordres et sous condition, violences avec préméditation, coups et blessures volontaires, extorsion de fonds à des compatriotes, de cette académie évidemment démocratique. Durant ce procès, en date du 8 juillet 1980, comme le souligne Michel Bole-Richard, dans le journal le « Monde » en date du 14 juillet 1980, il a été établi la réalité du lien avec les événements de Tizi-Ouzou de 1980, qualifiés de « printaniers » par le système du FMI, fabriqués pour les « lombrics » frisés.
Pour Michel Bole-Richard, qui doit être un « complotiste » puisqu’à ma connaissance il n’a jamais été contredit, il s’agirait donc, comme avec les « barbus » et par anticipation, d’un coup du laser « Akbar » berbériste avant l’heure. Les racketteurs sont donc des révolutionnaires !!!
Le principal acteur sur le terrain, et déclencheur de cette opération berbériste, en mars 1980, d’attaque du peuple par le flan gauche, n’est autre que Mouloud Mammeri, l’inimitable foreur ethnique de la première heure post-indépendance de l’Algérie. Né le 28 décembre 1917, Mouloud Mammeri, de son nom de guerre (?) Si Brahim Bouakkaz, rejoint son prolétaire d’oncle, chef du secrétariat particulier de l’émir du hachich, et intendant général du palais de leur ami le roi Mohamed V (Sultan Sidi Mohammed) en 1928, sans doute pour jouer aux lego, mais aussi et surtout pour jouer aux buchettes avec les têtes frisées. Je ne suis pas un adepte de la politique de la génétique, mais comme les « berbéristes » nous y invitent, alors pourquoi s’en priver pour rappeler que Mohammed Mammeri (l’oncle accueillant royal de Mouloud Mammeri) a gravi vite, très vite, les échelons au palais, et a occupé les postes les plus prestigieux de leur ami le roi. Après l’avoir nommé interprète-secrétaire, le Maréchal Lyautey, selon sa nièce Gana Mammeri, dans une publication en date du 19 juillet 2017 (dans le canard des ténèbres), aurait même proposé à ce Ministre de la Maison Royale de porter la Couronne, après la mort de Moulay Yousef. Qui n’a pas de liens étroits avec le Maréchal Lyautey, au point de lui proposer le palais ? Le Maréchal Lyautey a fait des petits avec les Mammeri.
Il aurait dû accepter, rien que pour être conseillé par André Azoulay, et peut-être éviter le carnage de ses migrants à la frontière avec l’Espagne, que les « défonceurs des droits de l’Homme » n’ont par hasard pas vu.
Mouloud Mammeri, quant à lui, poursuit ses études au lycée Bugeaud à Alger, où il a peut-être moissonné un sacré patrimoine du Général colonial, avant de rejoindre le lycée populaire Louis-Le-Grand à Paris, fréquenté, comme on le sait, par la classe ouvrière jusqu’à nos jours.
Entre-nous, et en étant sérieux, qui n’a pas fréquenté le lycée « Général » Bugeaud dans Alger colonisé, le lycée Louis-Le-Grand dans les années trente, et le palais de l’Emir en 1928 ? Mobilisé en 1939, il a été formé à l’école militaire de l’armée coloniale française de Cherchell, d’où il est reparti avec le grade d’aspirant de réserve, pour longtemps ! Ensuite, il repart au château de Momo 5 (l’ancêtre de Mimi 6) en 1957, pour continuer sans doute à jouer aux buchettes et aux lego, pour revenir lors l’indépendance du pays en 1962.
Formé à l’école berbériste française, il a assuré, toujours dans « la grande dictature algérienne », des enseignements sur les galeries souterraines « berbéristes » pour les grands frisés bruns, afin de les faire cheminer avec joie dans l’univers tribaliste. Il a même dirigé, le centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques (CRAPE), où il taillait des alvéoles génétiques sombres au peuple, et formait des scientifiques pour les besoins politiques du système colonial du FMI ; il a été aussi à la direction de la première union nationale des écrivains algériens, qu’il abandonne ensuite. C’est à Paris qu’il a fabriqué les plus belles galeries ethniques au peuple, puisqu’il a même été titré docteur honoris causa à la Sorbone, pour ses travaux en « berbérologie ».
Alors la question qui se pose, plus de quarante ans après que j’eusse jeté des cailloux sur les forces de l’ordre, durant ce mois d’avril 1980, suite à l’interdiction, à ma connaissance, de sa seule conférence sur « la génétique des populations indigènes », ce qui a déclenché le chaos orchestré par les racketteurs de Michel Bole-Richard – Paris -: est-ce la raison profonde dans les galeries politiques creusées pour le peuple d’en-bas ? Pourtant, il enseignait sa « berbérologie » ; il donnait des conférences sur le « berbéristan » ; il dirigeait des petits et des grands frisés dans les trous de toutes tailles du berbérisme colonial. En plus de l’éclairage de Michel Bole-Richard, c’est chez le défunt Si El Hafid (ancien résistant au colonialisme), que j’ai compris aussi les combines politiques voilées, au moyen des bobines de billets de banques de l’émir du hachich, de la manipulation de masse de cet hiver 1980, commercialisées en printemps pour « la mythologie berbère ». En effet, Si El Hafid, dans une vidéo (qui a échappé aux ciseaux de la chaine génétiquement identifié déjà par Saluste) raconte les livraisons des rouleaux de billets verts, qu’il a livrés aux acteurs-animateurs « Kabyles AOC » (Appellation d’Origine Contrôlée) pour faire danser les frisés bruns.
L’autre acteur scientifique contemporain, présent à ce coup du « laser akbar » berbériste, en avril 1980, n’est autre que Salem Chaker, titré de nos jours professeur « O’ » mérite en berbérologie dans la France moderne. Il voyageait dans le même « Bijou 204 », avec son parrain Mouloud Mammeri, pour se rendre à l’université de Tizi-Ouzou, et mettre le feu chez les jeunes universitaires livrés au charlatanisme de la politique psychiatrique de Said Samedi dans les galeries souterraines identitaires forées par un autre imminent « berbérologue » : Bernard Lugan (« expert du génocide Tutsi », compagnon de Jean-Pierre Strirbois, d’Alain Renault, le bras droit de François Duprat et de Bruno Gollnisch, dont le CV est consultable sur http://francegenocidetutsi.org/QuiEstBernardLugan.pdf). C’est lui-même qui se décrit, dans l’un de ses récits de flagellation des citoyens (regards sur son « printemps berbère ») comme étant un acteur (il a rajouté « observateur » dans le titre, pour mieux voir le résultat du travail accompli), aux côtés de Arezki Aït-Larbi, Mohand Ouamar Ousalem, Aziz Tari, Saïd Khellil, Mouloud Lounaouci, Méziane Ourad, Hacène Hirèche, le moine F2M Ferhat Mendel Mehenni, et enfin le barbouze Ihsan El-Kadi de radio « Meuuuuh », à l’époque jeune étudiant printanier.
Je passe sur beaucoup de ses cheminements dans les galeries souterraines du « berbérisme », cette science néocoloniale construite depuis le XIXème siècle, sous Napoléon III, et dont l’objectif est d’opposer les populations entre elles, de ce natif de Nevers (en kabyle on dit : « Agharda alakhla athyessoufagh agharda boukhem » – le mulot sauvage veut chasser le mulot domestique), qui poursuit l’œuvre civilisatrice de René Basset, fondateur de cette science en serpentin sous terre, depuis la mise en place des premières classes, en 1874, du berbérisme pour les petits frisés à qui les colons octroyaient même des bourses d’étude pour la clochardisation. Fidèle à la génétique, il aurait même créé, en 1990, le centre de recherche « André Basset » à l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales), cet autre grand « berbérologue » fils de son père « René ». Remarque : il a pris la relève à l’INALCO, du fils André et de Lionel Galand, deux grands foreurs des tribus de Saluste « …rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l’herbe comme des bêtes… ». Le système Salem Chaker a même construit un tunnel scientifique, entre l’INALCO et les universités de Tizi-Ouzou et celle de Béjaïa, pour former d’autres jeunes bruns frisés, avec l’argent public français. Cette générosité est sans doute politiquement gratuite !
Puisque, scientifiquement, grâce au bon code génétique Haplopgroupe E1b1b (Y-ADN), ces « berbéristes » nous ont amarrés à Hitler, comme décrit par Jean-Paul Mulders et Marc Vermeeren , il ne reste plus à notre grand professeur « O’ » mérite, Salem Chaker, puisqu’il est dans l’air du temps du tribalisme scientifique, qu’à nous confectionner un code barre et un QR Code pour nous identifier dans les futures guerres qu’ils nous préparent, surtout après l’installation des généraux du régime de Tel-Aviv dans leur royaume.
Salem Chaker, c’est aussi l’invité de la première classe scientifique d’attaque du peuple algérien, de ce colloque du savoir et de la matière grise de guerre, organisé par l’Institut français de la géopolitique, pépinière des soldats experts de la société civile, organisé à Paris du 23 au 25 juin 2022 (trois jours non stop), sous forme de trajectoire des nouveaux chaos, et arrosé par le Docteur Ahmed Bensaada de l’eau bénite, titrée « Colons, colloque et colonisés ».
Salem Chaker, c’est aussi celui qui a (joyeusement ?) manifesté son soutien au mouvement des « Kabyles AOC » du MAK, organisation classée terroriste en Algérie, dirigée par le moine F2M (Ferhat Mendel Mehenni), mais rangée dans la case démocratique en France.
Notre nouvelle ère parait donc bien installée, non seulement politiquement, mais aussi scientifiquement dans la démocratisation du terrorisme, pour couper les ponts entre les peuples, puisque lorsque tu es terroriste dans un pays, tu es classé démocrate dans l’autre.
Tu vois que même la science est convoquée, depuis René Basset, le folkloriste de Nabila Chaib, qui a formé beaucoup de jeunes frisés dont les deux meilleurs d’entre eux sont Belkassem Ben Sedira avec son Cours de langue kabyle (1887) et Mohand Ousaid Boulifa, avec entre autres sa Méthode de langue kabyle (1897), en passant par le FIS André, Lionel Galand, Mouloud Mammeri (l’aspirant de l’armée française et l’habitué du palais de leur ami le roi Mohammed V), pour atterrir chez Salem Chaker, afin d’abattre le peuple algérien et blinder les murs entre les deux rives. Selon Nabila Chaib, c’est bien René Basset, soucieux de l’intérêt colonial, qui s’est occupé de fabriquer une grammaire des dialectes berbères, et non le militaire-espion Charles de Foucauld, comme l’avance Hafsa Kara-Mustapha, qui s’est égarée dans une galerie souterraine préfabriquée par les berbérologues. J’espère que ce n’est pas pour cette raison qu’elle a été censurée « démocratiquement » au dernier salon du livre (SILA) à Alger.
Il n’empêche qu’effectivement Charles de Foucauld est aussi l’un des nombreux experts dans le forage colonial du tribalisme berbériste, et a été déclaré « vénérable » le 24 avril 2001, béatifié le 13 novembre 2005, puis canonisé le 15 mai 2022 par le pape François, en présence de Gérald Darmanin, notre inamovible ministre de l’intérieur. N’est-il pas l’auteur de la fameuse phrase « Vivre constamment avec les Juifs marocains, gens méprisables et répugnants entre tous, sauf rares exceptions, était un supplice intolérable. On me parlait en frère, à cœur ouvert, se vantant d’actions criminelles, me confiant des sentiments ignobles. Que de fois n’ai-je pas regretté l’hypocrisie ! Tant d’ennuis et de dégoûts étaient compensés par la facilité de travail que donnait mon travestissement », rapporté par Omar Brouksy, dans son article dédié à cet ermite, et que l’on retrouve dans le deuxième paragraphe du chapitre III de « l’explorateur ».
Tu vois, cousin, comment le système du FMI te la construit à l’envers !!! comme d’ailleurs la mythologique histoire de la protection des Juifs au Maroc, alors que selon Omar Brousky, trois dahirs (décrets royaux) antijuifs sont alors édictés par les autorités de Vichy, et signés sans la moindre résistance par le sultan Mohamed V : le dahir du 13 octobre 1940 (10 jours seulement après l’adoption du premier « statut des juifs »), le dahir du 5 août 1941, et enfin celui du 19 août 1941.
C’est dans cette ambiance historique fantastique, comme on peut le remarquer, que Lamia El Aaraje, députée socialiste (franco-marocaine) sortie de l’hémicycle parle-ment-aire de France, mais toujours active pour le système, nous a annoncé gaiement sa bonne nouvelle (mauvaise pour nous), par le canal de la chaîne politique de la génétique des populations « berbères » AOC : Anne Hidalgo, la socialiste guide de la mairie de Paris, au résultat honorifique à la dernière élection présidentielle (1,75% des suffrages), va bientôt réaliser le vœu de son prédécesseur socialiste, Bertrand Delanoë, et ouvrir un centre culturel berbère (les Bretons, les Normands, les Basques, les Catalans, les Alsaciens, les Bourguignons, les Corses, les Savoyards et les autres communautés françaises comptent pour du Beur FM) pour former des bataillons d’Eric Zoro et des lombrics frisés dans les galeries souterraines de l’Histoire. Je ne sais pourquoi cela me rappelle la création des salles de Shoot à Paris, touchant même un groupe scolaire, afin que l’avenir soit assuré aux petites têtes blondes qui baignent dans l’herbe fraiche.
Allez, une dernière pour la route, celle de l’interrogation posée par Hamid Chabani, un grand berbérologue en sport politique des galeries souterraines renforcées par René Basset, qui s’interroge : « comment peut-on être Berbère ? », sous la direction (tiens-toi bien) de Pierre Vermeren.
Hamid Chabani n’a encore pas eu son code barre et son QR-Code génétique Haplopgroupe E1b1b (Y-ADN), décrit par Jean-Paul Mulders et Marc Vermeeren ? Lui est un élu du peuple français, parait-il.
Enfin si le lecteur, alléché par le titre sur le « berbéristan », s’attend à une explication géographique de cette carte dessinée dans les laboratoires du FMI, c’est raté ! Il doit attendre, comme moi, que la chaîne de télévision génétiquement identifiée par Saluste « berbère » pilotée par Mohamed Saadi (à ne pas trop confondre avec Said Samedi Saadi -SSS), qu’elle trouve un autre chauffeur de taxi (un autre « taxieur ») outillé d’un crayon bien taillé au tribalisme, pour colorier les codes-barres des peuples aux portraits de René Basset, et de sa descendance avec Eric Zorro.
Les énigmes que je relate, ne sont pas celles de Xavier Driencourt, à qui je pourrais dérouler beaucoup de mystères, dont le tweet partagé avec l’informateur K Drareni, le détenu d’opinion de RSF, mais celles d’un universaliste qui refuse de voir le film « La vie est un long fleuve de sang tranquille », qu’on nous fabrique dans les coulisses des laboratoires de la « berbérologie », cette science coloniale.