Interview recueillie auprès du politologue congolais Lilo Miango, directeur en chef du magazine Ngambo Na Hgambo, consacrée aux conflits armés dans l’Est de la République démocratique du Congo.
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Nous proposons à votre attention notre rubrique hebdomadaire « Gros plan sur l’Afrique ». Son auteur Igor Yazon vous invite aujourd’hui à écouter son volet et une interview recueillie auprès du politologue congolais Lilo Miango, directeur en chef du magazine Ngambo Na Hgambo, consacrée aux conflits armés dans l’Est de la République démocratique du Congo et traditionnellement un bref aperçu « L’Afrique : les échos de la semaine ».
Vous pouvez écrire à l’auteur à l’adresse : yazon@ruvr.ru
Sans compter le Nord du Mali où la coalition des troupes françaises et tchadiennes a réussi à l’issue de quatre mois d’opérations armées à disperser les groupes armés de jihadistes le Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo demeure le point le plus chaud en Afrique subsaharienne. Au moins trente groupes armés combattent rien qu’au Sud-Kivu voisin. C’est la guerre de tous contre tous. Les effectifs des forces opposées portent à croire que la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo est au plus haut point embrouillée. La République a été fondée bien avant les événements qui peuvent déboucher sur un nouveau conflit régional armé avec toutes les conséquences qui en découlent, notamment humanitaires. Le Mouvement du 23 mars (М-23) est aujourd’hui l’acteur le plus belliqueux du chaos. Les leaders du M-23 ont signé fin mai sous la pression du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon le cessez-le-feu avec l’armée gouvernementale. Or, ses commandos l’ont violé le lendemain ayant repris les attaques contre Goma, capitale de la province, et les régions rurales en semant l’horreur et en terrorisant les civils. Il convient d’évoquer le récent témoignage des cruautés du M-23. Il a diffusé jeudi 25 juillet les photos faites pendant l’opération de dissuasion réalisée dans un village. On voit sur les photos des corps éventrés ou démembrés, des maisons détruites ou des civils en fuite. « Comment arrêter les commandos du M-23 et les contraindre à mettre fin aux opérations armées ? » Lilo Miango a dit à ce sujet dans une interview téléphonique qu’il a accordée à notre correspondant.
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