Grâce à un soutien financier crucial de ses principaux alliés stratégiques, notamment la Russie et l’Iran, l’économie a jusqu’à présent évité l’effondrement complet et s’est adapté à l’économie de guerre.
La Syrie s’est installée dans une économie de guerre, où la priorité est d’assurer le pain et la nourriture, mais malgré les sanctions et les destructions, l’économie ne s’est pas effondrée et la monnaie, bien qu’affaiblie, n’a pas rendu l’âme. Le PIB a été presque divisé par deux depuis 2010, la dernière année avant le conflit, et le régime a été touché par des sanctions internationales et la perte de champs pétroliers pris par les rebelles. Mais l’économie a jusqu’à présent évité l’effondrement complet, grâce à un soutien financier crucial des principaux alliés de Damas, la Russie et l’Iran. «L’économie syrienne s’est radicalement transformée (…). L’économie que nous connaissions a été en grande partie détruite», explique l’économiste Jihad Yazigi, auteur du site d’information économique The Syria Report. «L’économie informelle comme l’économie de guerre se développent. Certains hommes d’affaires ont bénéficié de la guerre, de nouvelles institutions et de nouveaux réseaux se sont développés avec elle», insiste-t-il
Source : AFP