L’Algérie a exhorté les autorités sécuritaires tunisiennes et libyennes à plus de vigilance et voire même d’être sur le qui-vive suite aux informations, dont elle est en possession, selon lesquelles, la phalange de Belmokhtar, planifierait de nouvelles attaques contre des intérêts américains et français dans la région ainsi que des installations pétrolières dans le désert de l’Algérie, la Tunisie et la Libye.
L’information a été révélée vendredi soir par la chaîne de radio tunisienne mosaïque FM, citant des sources sécuritaires algériennes et tunisiennes. Ainsi l’Algérie a, selon la même source a demandé aux autorités tunisiennes de renforcer les mesures de sécurité à ses frontières terrestres pour combattre la prolifération des armes, suite aussi à des informations faisant état de mouvements de certains éléments terroristes dans le Sud de la Libye et dans le Nord du Mali et du Niger. Alors qu’en Libye, des valises piégées ont été découvertes au niveau des zones frontalières. Les services des renseignements algériens sont en possession d’informations de projets d’intrusion de terroristes sur son territoire en provenance des pays voisins pour commettre des attaques terroristes durant ce mois de Ramadhan d’où le renforcement de la surveillance de ses frontières ces derniers jours. Parmi les nouvelles recrues de la phalange de Belmokhtar figurent des islamistes parmi les 22 détenus qui se sont évadés de la prison de Niamey au Niger début juin dernier suite, à une attaque menée par Boko haram. Parmi ces terroristes figure le Malien Chedani auteur de l’assassinat de quatre Saoudiens et d’un américain avant d’être emprisonné depuis plusieurs années. L’Algérie a, pour sa part, à en croire la même source, placé tous les points de passage frontaliers sous le contrôle des forces terrestres algériennes en plus du renforcement de la surveillance aérienne.
Source : L’Essentiel