L’ONG Human Rights Watch affirme dans son dernier rapport qu’il n’existe pas de « séquestrés » dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, contredisant ainsi la version marocaine.
Selon le rapport, les personnes vivant dans les camps de réfugiés à Tindouf sont libres de leurs mouvements à l’intérieur des camps et vers l’étranger. « Les réfugiés ont été généralement libres de quitter les camps pour la Mauritanie ou de retourner définitivement ou temporairement au Sahara occidental sous contrôle marocain », souligne-t-il.
L’ONG relève, également, qu’aucun cas d’emprisonnement ou de poursuite pour des délits politiques n’a été enregistré. « Les personnes critiques à l’égard du Polisario ont pu tenir de petites manifestations publiques sporadiques en 2014. Aucune de ces personnes n’a été emprisonnée pour ses opinions politiques », précise Human Rights Watch.
Massissilia Chafai