Le pays retient son souffle avant l’annonce des résultats des élections législatives, qui se sont tenues le 27 septembre.
Le climat est tendu dans tout le pays, surtout après les violences qui ont entaché la campagne électorale. Pourtant, le scrutin a pu se tenir dans un certain calme et, a priori, sans que des dysfonctionnements majeurs aient pu être relevés. Malgré cela, l’opposition menace toujours de faire descendre ses militants dans la rue si les fraudes qu’elle redoute sont avérées.
La Commission électorale nationale indépendante procède toujours à la centralisation des résultats et au comptage des voix pour chaque circonsciption électorale. Elle aurait dû communiquer des résultats partiels officiels depuis hier, le 2 octobre.
Lansana Kouyaté, leader du Parti de l’espoir et pour le développement national affirme que des bourrages d’urnes ont eu lieu à de nombreux endroits. Jean-Marie Doré, chef de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), a pour sa part déclaré sa préférence pour des solutions collectivess, justement pour éviter de mettre les gens dans la rue.