Face au dialogue de sourds avec l’opposition au sujet de la révision du fichier électoral, le gouvernement guinéen envisage sérieusement d’organiser unilatéralement ce scrutin plusieurs fois reporté, pour sortir de l’impasse qui dure depuis plus d’un an. Une perspective pas du goût des partis d’opposition qui organisent la riposte. Celle-ci prendra, au début, la forme de mouvements de grève dénommés « villes-mortes », d’abord à Conakry, puis progressivement, dans d’autres villes de l’intérieur. Avis de tempête.