Après la valse des limousines dans la cour d’honneur du palais de l’Elysée, les 34 chefs d’Etats et de gouvernements invités ont été rassemblés pour écouter les multiples hommages rendus à Nelson Mandela, décédé hier jeudi 5 décembre. Sur fond de promesses…
Si l’on s’en tient à l’arithmétique, ce sommet de l’Elysée est une première et un succès : tous les pays d’Afrique sont représentés, soit par le chef de l’Etat, soit par le chef du gouvernement, soit par un ministre d’Etat. Autrement dit, ce sont cinquante trois personnalités qui sont rassemblées aujourd’hui autour de François Hollande, le président français, accompagnés de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Heman Van Rompuy, président du Conseil européen et Ban ki-Moon, secrétaire général des Nations unies. A leur côté, notons la présence de Hailemariam Desalegn, Premier ministre éthiopien, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.
Il ne manque à l’appel que le représentant du Sahara occidental, qui est pourtant toujours membre de l’Union africaine mais ne se voit pas reconnu en tant que chef d’Etat par les instances internationales en présence. En revanche, et justement à cause de l’absence de ce dernier, le Maroc est représenté par son chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane. Le second absent est Omar al-Bachir, président du Soudan (du nord), toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt international que les Français se seraient vus obligés de respecter s’il lui avait pris l’envie de poser un pied sur le sol national. En revanche, Salva Kiir, président du Soudan du Sud, est venu en personne et avec un plaisir qui s’est vu dès sa sortie de voiture, dans la cour d’honneur.