Droit de réponse de Thierry Montéran, avocat à la Cour, à l’article « Du Rififi au Barreau de Paris » mis en ligne le 27 novembre 2015 sur le site www.afrique-asie.fr.
Dans l’article susvisé, vous laissez entendre qu’en ma qualité d’avocat et candidat aux prochaines élections du Conseil de l’Ordre :
– Je dirigerai une société commerciale en violation des règles déontologiques.
S’il est exact que je gère une société à responsabilité limitée, son fonctionnement, contrairement à ce que vous affirmez, est parfaitement légal et transparent.
Je vous renvoie à l’article P.41.7 du règlement intérieur de l’ordre des avocats au barreau de Paris autorisant un avocat à diriger une telle société lorsqu’elle a « pour objet, sous le contrôle du conseil de l’Ordre, qui peut demander tous renseignements nécessaires, la gestion d’intérêts familiaux ou professionnels ».
Tel est bien le cas en l’espèce, comme j’en avais d’ailleurs informé le Conseil de l’Ordre.
– J’aurais participé directement ou indirectement à une opération de trafic d’influence ou d’escroquerie en bande organisée avec ma compagne et je ferais l’objet de poursuites pour escroquerie devant le Bâtonnier de Paris.
Ces allégations sont fausses.
Il existe un différend commercial dans lequel je ne suis pas impliqué à titre personnel. Par ailleurs, alors même que les avocats des parties sont en relation depuis 5 mois, aucune procédure judiciaire n’a été engagée à ce jour pour faire trancher ce litige. Votre emploi du conditionnel sur une prétendue plainte pénale imminente est donc parfaitement inapproprié.
Pour conclure, la présentation tendancieuse des faits tels que vous prétendez les restituer, l’emploi de termes inappropriés tels que «escroquerie» ou «violation évidente des obligations déontologiques », la référence au maniement de prétendus « gros fonds », et le rappel hors propos des évènements de la FIFA, corrélés aux références à ma candidature au conseil de l’ordre des avocats au barreau de Paris sont révélateurs d’une instrumentalisation et d’une intention de nuire, dont je me réserve le droit de demander réparation.
Thierry Montéran
Afrique Asie – Tout en accordant à MaîtreThierry Montéran un droit de réponse, nous confirmons qu’une plainte a été déposée auprès du Bâtonnier de Paris contre Maître Thierry Montéran les 23 septembre 2015 et 7 octobre 2015.
En outre, Maître Gilles-William Goldnadel a reçu mandat de déposer une plainte pénale auprès du Procureur de la République à l’encontre du couple GUÉNOT-MONTÉRAN pour le délit d’escroquerie et de recel, prévu aux articles 313-1 et 321-1 du Code Pénal.